LE LOUVRE: La peinture italienne, de Giotto à Léonard de Vinci

Le Louvre: il n'y a pas que les expositions temporaires !
Notre recommandation
4/5

Infos & réservation

Le Louvre
Rue de Rivoli
75001
Paris
0140205555
Collections permanentes: Tlj sauf le mardi de 10h à 18h. Nocturne mercredi et jeudi jusqu’à 22h.
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Thème

A tout seigneur tout honneur, dans notre nouvelle série sur la mise en valeur des expositions permanentes proposées par les musées et grandes galeries, premier coup de projecteur sur le Louvre, avec cette proposition d'y aller voir ou revoir la peinture italienne, de Giotto à Léonard de Vinci. 

La peinture est alors d’inspiration religieuse; c’est l’Eglise qui est le principal commanditaire et ce, jusqu’à la fin du Quattrocento (XVe).  Plus de vierge, moins de crucifixion. Plus de petits formats,  plus  transportables, car la dévotion se développe au sein de la maison.

La peinture a tempera est progressivement remplacée par la peinture à l’huile qui vient des Flandres. La toile remplace progressivement le bois.

Points forts

Les 7 tableaux devant lesquels nous vous recommandons plus particulièrement de vous arrêter (longuement...) :

* « La Vierge en majesté » de Cimabue (1240-1302) Florentin, d’origine modeste, il sera le maître de Giotto. Beaucoup d’audace dans ce retable magnifique !

* « La stigmatisation de Saint François d’Assise» de Giotto (1267-1337) Florentin, il est considéré comme le « père » de l’art italien. Très religieux, il apporte une touche humaniste. Il est l’auteur des fresques d’Assise. 

* « Le couronnement de la Vierge » de Fra Angelico (1400-1455) Florentin, homme de foi, empreint de mysticisme, il tente d’établir un pont entre la terre et le ciel.

* « La bataille de San Romano» d’Uccello (1397-1475) Florentin, il a été mis au goût du jour par les Cubistes, puis les Surréalistes. Dans ce grand tableau, il ne s’agit plus de la religion mais de la guerre. Son goût du mouvement (les lances, les chevaux..) la décomposition des formes, la stylisation géométrique font d’Uccello un peintre à part.

* « La vierge à l’enfant» de Botticelli (1445-1510) Florentin, il fait preuve d’une grande virtuosité dans le choix des couleurs et d’une certaine mélancolie. Il a été le plus copié de son temps….Puis oublié mais redécouvert au XIXe

* « Le retable de la crucifixion » et « Saint Sébastien »de Mantegna (1431-1506). Entre Venise et Vérone, il sera le peintre tant de l’infiniment petit que l’infiniment grand. C’est Prosper Mérimée qui a retrouvé le Saint Sébastien en plein milieu de l’Auvergne.

* « La Sainte Anne» de Léonard de Vinci (1452-1519). Magnifique ! moderne ! harmonieux ! Léonard de Vinci réalise un dessin presque parfait. Il va continuer la « révolution » avec Michel Ange et Raphael

Quelques réserves

C'est pratiquement impossible de s’approcher de La Joconde...

Encore un mot...

Les grands chefs d’œuvres, ça fait du bien... 

J'ai hâte de revenir pour admirer les toiles de Michel Ange, de Raphael et surtout du Caravage, qui me fascine et dont une majorité de peintres se réclament.

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