Maria Stuarda

De
Donizetti
Mise en scène
Moshe Leiser et Patrice Caurier
Notre recommandation
5/5

Infos & réservation

Théâtre des Champs Elysées
15 Avenue Montaigne
75008
Paris
01 49 52 50 50
ATTENTION: dernière représentation, le 27 juin 2015
Lu / Vu par Culture-Tops

Thème

Maria Stuarda est le deuxième, après Anna Bolena et avant Roberto Devereux ,des trois opéras que Donizetti a consacrés aux Reines anglaises. L’ouvrage a été écrit à Naples en 1835 et demeure l’un des plus musicalement séduisants d’un auteur qui en a écrit soixante et onze. Elizabeth 1ere, anglicane,reine d’Angleterre s’affronte ici avec Marie Stuart, la catholique reine d’Ecosse. L’objet de cette guerre psychologique sans merci ne se limite pas au pouvoir, il comprend aussi l’amour d’un même homme : Robert Dudley, comte de Leicester. Cinquante ans avant Verdi, Donizetti deploie la magie des voix en une éblouissante succession d’airs, duos, trios, quintettes.

Points forts

- Une distribution de haut vol : Carmen Giannattasio incarne Elizabeth avec éclat et abattage. Ses notes et ses cris déclamatoires figent de stupéfaction le plateau et le public. Alexandra Kurzak séduit par son charme et sa jeunesse. Elle chante une Marie Stuart attirante et très émouvante dans ses derniers moments. L’objet de leur passion, Leicester, est fort bien chanté par Francesco Demuro. Ils sont aidés par le choeur du théâtre des Champs Elysées, Carlo Colombara, Sophie Pondjiclis et Christian Helmer. Daniele Callegari dirige l’orchestre de chambre de Paris. - Une production intelligente et stylisée qui fait se confronter deux reines en costume à une cour en vêtements contemporains , dans des décors eux aussi contemporains mais très signifiants : Hampton Court, une prison, une salle d’exécution, qui servent d’écrin et de faire valoir aux exploits musicaux des chanteurs : l’émotion qui nous étreint quand Marie Stuart chante ses derniers airs est renforcée par la froideur des murs de carrelage blanc de sa cellule; la passion d’Elizabeth pour Leicester s’épanouit devant les murs rutilants du palais royal .

Quelques réserves

Donizetti se laisse emporter lui même par sa musique et se répète . Mais c’est si beau !

Encore un mot...

La tragique pièce de Schiller garde sa force émotionnelle tout en servant de rampe de lancement à un éblouissant feu d’artifice vocal. Il faut saisir les feux d’artifice quand ils éclatent et les voix dans leur spontanéité avant qu’elles ne se sophistiquent et ne trichent

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Un éblouissant feu d'artifice vocal

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