Darius

Ambitieux mais trop tarabiscoté
De
Jean Benoît Patricot
Mise en scène
Anne Bouvier
Avec
Clémentine Célarié et Pierre Cassignard
Notre recommandation
2/5

Infos & réservation

Thème

Que peut-on faire pour qu’un enfant malade et perdu, Darius, garde le goût de vivre ? Lui faire revivre des souvenirs heureux de sa vie, ce que sa mère va tenter de  réaliser, en demandant à un créateur de parfums renommé, mais en panne d’inspiration depuis la mort de sa femme, de recréer des effluves qui lui rappelleront lieux et circonstances des bonheurs que la vie lui aura offerts. Le créateur finira, après avoir refusé, par accepter.

Points forts

L'enfant, que l'on ne voit pas, ne peut plus bouger. Il a beaucoup aimé voyager avec sa mère. Elle s’efforce de décrire, et ce n’est pas simple, des ambiances olfactives vécues dans divers lieux, des personnes rencontrées, auprès de ce « Nez » qu’elle ne rencontrera, lui, jamais.

Un grand meuble laboratoire central est le seul décor de cette aventure et le seul objet commun entre ces deux personnages qui se croisent sans cesse.

On se rend compte de l’amour sans limite de cette mère pour son fils. Elle a vendu tout ce qu’elle avait pour assumer le coût de cette expérience. Elle n’a plus rien d’autre dans sa vie…

Quelques réserves

L’idée est belle et touchante, mais c’est très difficile de rendre crédibles, palpables, des odeurs, même chargées d’histoires…trop personnelles pour qu’on rentre dedans ! 

De plus, la mise en scène est assez plate et lente; les comédiens, sans surprise.

J’avoue m’être un peu ennuyée…

Encore un mot...

La mère et le "Nez" auraient pu se rencontrer, voire s’aimer, cela aurait donné un peu de chair à l’évanescence du sujet… Certes l’histoire à une suite heureuse puisqu’elle  redonne le goût du travail à ce "Nez" qui l’avait perdu et qui va  baptiser le premier parfum de son retour à la vie, « Darius ». Mais on reste sur sa faim !

L'auteur

Jean Benoît Patricot est romancier, auteur et adaptateur pour le théâtre; il a, en particulier, réalisé une adaptation d'« On achève bien les chevaux »,  d’Horace McCoy. 

Il a écrit un 1er roman en 2008, "Le roi c’est moi", puis deux pièces de théâtre, "Pompiers" et donc ce "Darius", pièce qui lui a valu d'être Lauréat du prix Durance Beaumarchais SACD 2014.

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