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Thème
La vie de la Comtesse de Ségur: sa naissance et son enfance en Russie alors que son père, le Comte Rostopchine, était gouverneur de Moscou; la révolution; l’exil en France avec sa famille; sa rencontre avec le Comte de Ségur; ses 8 maternités; puis la mort de son dernier fils, qui la plonge dans une profonde dépression dont elle se relève au bout de 12 ans et devient alors l’écrivain que l’on connaît.
Points forts
1 Le charme, la grâce, l’élégance de l’interprète, Bérengère Dautun qui fait corps avec son personnage.
2 La description de ses états d’âmes de petite fille puis d’adolescente face à un père qu’elle adorait et une mère indigne, qui passait son temps à la brimer, à la faire souffrir, qui la détestait.
3 Une peinture de la fin du 18è siècle, avec ses conventions, ce mariage subi avec un homme volage mais de même condition, se souciant bien peu d’elle tout en assurant son quotidien, son statut de femme soumise, ne se plaignant pas de son sort, malgré cet enchainement d’évènements souvent tragiques qui ont jalonné sa vie depuis son enfance jusqu’à ses 50 ans, âge auquel elle finit par se réveiller et prendre sa vie en main, rare à l’époque, en se mettant à écrire !
Quelques réserves
On aurait aimé pour un texte très biographique, une mise en scène moins classique, un peu plus créative et brillante …
Encore un mot...
L’évolution de La Comtesse de Ségur qui la conduit plus tard à écrire en puisant dans sa vie les personnages de ses livres qui nous ont tous marqués-la mère Mac’Miche (sa mère); Sophie, des Malheurs de Sophie (elle-même); le Général Dourakine (son père); et les autres…- nous dépeint un tempérament de femme finalement assez moderne ! Et Bérengère Dautun, excellente, réussit à nous la rendre très attachante… Rien que pour elle, allez-y !
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