Comme d'habitude

Peut-être le plus beau livre écrit sur les autistes
De
Cécile Pivot
Editions Calmann Levy - 192 pages
Notre recommandation
5/5

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Thème

Cécile Pivot écrit une longue lettre d’amour à Antoine, son fils de 22 ans, qui se « cogne à l’existence ». 

Elle lui raconte son combat contre les tabous et les préjugés, comment elle a fait de son mieux pour l’accompagner, sans jamais renoncer à vivre, à aimer, à travailler.

Cette lettre que probablement Antoine ne pourra jamais lire, Cécile Pivot la portait en elle depuis la naissance d’Antoine, prenant des notes des moments inoubliables, tragiques, cocasses, joyeux et tendres, partagés avec toute la famille.

Elle ne cache pas ses peurs, ses doutes et ses faiblesses mais elle est toujours combative. Son énergie, mise à mal parfois bien sûr, transcende son récit.

Un livre bouleversant qui permet de mieux comprendre, d’une part, ce que sont les troubles autistiques et, d’autre part, le retard de la France en ce qui concerne les établissements adaptés à l’accueil des autistes.

Points forts

Une écriture belle, sensible, animée, fluide.

Un témoignage criant de sincérité d’une passion réciproque entre une mère et son fils.

Quelques réserves

Je n'en vois vraiment pas.

Encore un mot...

Un livre douloureux, bouleversant mais plein de vie,  tant il est vrai qu’un enfant « différent des autres » apporte sa part d’imprévu et de sensibilité à son entourage.

Une phrase

- «  Tu as pris conscience tout petit que tu étais différent des autres. Et puis, je ne sais pas te mentir ou faire semblant. J’ai mal et toi, tu as honte de ce que tu ne peux accomplir. Tu lis à chaque fois sur mon visage, avant n’importe qui, ma peine, mes inquiétudes, et alors, tu poses tes mains sur mes yeux, tires mes paupières vers le bas pour voir mes larmes que tu sais prêtes à couler. »

- « Jusqu’au dernier jour, je te dirai que la vie a été injuste pour toi mais tu ne dois pas la fuir. Jusqu’au dernier jour, je te dirai que la vie est courte et qu’elle t’attend.
Tout sera comme d’habitude. »

L'auteur

Cécile Pivot est la fille de Bernard Pivot. Elle est rédactrice en chef du magazine « Maison Française ».

Commentaires

girard henriette
ven 21/12/2018 - 18:08

j'ai choisi ce livre tout d'abord pour le sujet, l'autisme,je connais bien, mon petit fils né en 1995 a vécu les mêmes douloureuses choses ou presque, semblable et
pourtant différent. Le pronostique fait hélas, tardivement,moi la grand mère j'ai
vu à la naissance qu'il y avait quelque chose qui ne me paraissait pas "normal"
mais je n'arrivais pas à définir quoi, j'ai demandé à ma belle fille de demandé un
certificat descriptif de l'accouchement à sa sortie, elle ne l'a pas fait et sans le vouloir je l'avais traumatisée. Ces enfants la il faut les reconnaître à la naissance pour qu'ils soient pris en charge par un spécialiste rapidement,
Pédiatre, généraliste,, ses parents ne voyaient rien d'anormal et pourtant....
Quant à l'aide, lorsque les difficultés ont été reconnus ça vraiment été le parcours du combattant, peu de structure pour les accueillir, les aider, son père plus disponible pour le suivi de thibaud au cours de toutes ces années a été son sauveur. Tout à été difficile , l'hôpital de jour est encore aujourd'hui d'une grande
aide, il est assez autonome, prend, le métro, train , tout seul, il sort avec des copains, fait du théâtre, il sait aussi se réunir avec des jeunes comme lui pour
fêter un anniversaire avec l'aide d'une jeune femme qui organise ce genre de
choses et plus encore puisqu'elle organise une semaine de vacances avec la
"petite bande" une fois par an

yahiaoui
sam 05/01/2019 - 16:44

Bonjour, je n'ai pas encore lu le livre je le ferais, mais c'est une bonne chose de coucher sur un livre ce qu'on ressent, ca libère, moi meme d'une jeune autiste de 31 ans, unique, un joli minois mais ne connaitra que l'amour d'une mère qui a tout sacrifié pour elle qui s'est battue énormément sans résultats probants et d'un père qui lui voue un amour profond et sans limite le pire c'est que vous etes seuls dans votre désarroi pas de famille pas de main tendue meme a son anniversaire je ne recois pas de voeux pour vous dire, il faut etre forts et se dire qu'il faut continuer et suivre sans chemin et je me réjouis pour antoine du fait quil soit plus autonome et quil mène une vie presque normal c'est pas mon cas , a l'époque c'etait encore plus difficile, sabrina n'est pas ce stade meme si je le souhaite et je garde espoir. bonne continuation

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