CE QUE SAVAIT LA NUIT

Un polar islandais dont le succès ne se dément pas
De
ANALDUR INDRIDASON
Version audio réalisée par : AUDIOLIB (Nov.2019).
Version brochée: Editions Métaillé (Févr.2019, 360 pages).
Texte lu par : Martin Spinhayer.
Traduction : Eric Boury
Durée : 8 heures (1CD MP3 ; également téléchargeable et en ebook).
Prix : 22 euros 90
Notre recommandation
4/5

Infos & réservation

Thème

Livre après livre Arnaldur Indridason s’est affirmé en tant que chef de file du polar islandais  dont le succès ne se dément pas. Ce phénomène s’explique par l’atmosphère si particulière de ses ouvrages. Un temps qui s’écoule très lentement, un passé qui revient toujours et bien sûr des protagonistes qui ne sont pas des héros mais des hommes désabusés qui malgré tout  recherchent avec une pugnacité rare une seule chose : la vérité. 

 Ce que savait la nuit  commence par un coup de fil qui ne doit rien au hasard. Konrad, retraité de la police criminelle de Reykjavik, est réveillé en pleine nuit  par un légiste. On a retrouvé au flanc d’un volcan, le cadavre, étonnamment bien conservé, d’un certain Sigurvin disparu trente ans plus tôt. C’est Konrad qui, à l’époque, avait été chargé de l’enquête. Une enquête calamiteuse qui le hante encore et toujours et a constitué le grand échec de sa vie. 

Un seul suspect avait été arrêté, Hjaltalin, qui était en affaire avec le disparu. Un personnage retors qui avait fini par établir une relation trouble avec Konrad. Il clamait son innocence et avait été libéré.

Trente après, c’est la même enquête qui semble recommencer. On remet Hjaltalin, sous les verrous, on réinterroge des témoins déjà entendus. Pour Konrad qui a accepté d’aider ses anciens collègues, c’est tout un passé qui remonte, c’est toute sa vie à laquelle il est à nouveau confronté. Sans fléchir, il reprend cette enquête, peut-être sans se l’avouer croit-il qu’une nouvelle piste va émerger de la nuit…

Points forts

Un tempo très particulier, très lent, qui donne l’impression que rien ne permettra de résoudre cette enquête qui ne semble ne jamais devoir aboutir. 

Un souci du détail, une précision dans la description de la psychologie des personnages qui  crédibilise cette investigation policière sans fin. 

Quelques réserves

Un roman qui déplaira aux accros des tueurs en série, des super flics que rien, ni personne ne peut arrêter.

Encore un mot...

Un livre d’une grande qualité littéraire, qui n’est pas sans rappeler Simenon et qui nous immerge dans un autre monde.

L'auteur

Né à Reykjavik en 1961, Arnaldur Indridason, diplômé en Histoire, ancien journaliste, écrivain mais également critique de films. Couronné de nombreux prix, il a publié une quinzaine de romans policiers dont la Trilogie des Ombres (déjà commenté sur le site Culture Top) ainsi que des nouvelles tels que  La cité des jarres, La femme en vert, La voix, L’homme du lac. Il est considéré comme un des plus grands auteurs de polars islandais, publiés dans une trentaine de pays et traduits en de nombreuses langues. 

LE LECTEUR

Martin Spinhayer est un comédien de théâtre, de télévision et de doublage. Acteur de l’ombre des studios, il se consacre à tous les aspects vocaux du métier, passant des personnages les plus sombres aux plus extravagants. Son timbre grave lui a permis d’incarner notamment les voix françaises de John Goodman et Jeremy Irons. Il a déjà enregistré pour Audiolib (Une vie entre deux océans, Un monde sans fin).

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