Littérature

Dimanche 4 juin : Fête des Mères

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Beaucoup d'auteurs ont écrit sur leur mère, pour lui rendre hommage ou, au contraire, en dénoncer les abus... Pour n'en citer que quelques uns :  Charles Baudelaire (Lettres de Belgique à sa mère, Ramsay)  ;  Antoine de Saint-Exupéry (Lettres à sa mère, Folio), Paul Léautaud (Lettres à ma mère, Mercure de France); Marcel Pagnol (Le Château de ma mère, de Fallois) sans oublier Hervé Bazin Vipère au poing... et bien d'autres encore (Cocteau, Mauriac, Ragon...).

Mais le plus bel hommage reste sans conteste Le livre de ma mère  d'Albert Cohen (Folio) : bouleversant, sublime dans l'écriture comme dans le sentiment. Une mère juive qui, pourtant, n'avait rien d'exceptionnel, hormis  sa bonté et sa tendresse indéfectibles envers son fils qui ne se remet pas du chagrin de l'avoir perdue...  Une manière aussi pour Albert Cohen de rédiger son autobiographie, lui qui était né à Corfou en Grèce avant de venir vivre en France et en Suisse.

Patrick Timsitt l'avait adapté pour le théâtre de l'Atelier à Paris : Le livre de ma mère rappelant l'une des phrases d'Albert Cohen : "Avec les plus aimés, amis, filles et femmes aimantes, il me faut un peu paraître, dissimuler un peu. Avec ma mère, je n’avais qu’à être ce que j’étais, avec mes angoisses, mes pauvres faiblesses, mes misères du corps et de l’âme. Elle ne m’aimait pas moins. Amour à nul autre pareil."