Les Mousquetaires au Couvent

De
Louis Varney
Adaptation de Jérome Deschamps
Mise en scène
Jérome Deschamps
Notre recommandation
3/5

Infos & réservation

Opera Comique
1 Place Boieldieu
75002
Paris
0825010123
Jusqu’au 23 juin, puis à Toulon du 27 au 31 decembre 2015
Lu / Vu par Culture-Tops

Thème

Triomphe de l’opérette à la française lors de la création aux Bouffes Parisiens en 1880 , "Les Mousquetaires au Couvent" s’inscrivent dans la droite ligne de ces oeuvres ou s’entrecroisent politique,, armée et religion en les moquant joyeusement. Jérome Deschamps retrouve la le terrain de prédilection qui a fait sa gloire depuis les Deschiens et signe ici , hélas, le dernier spectacle de son mandat à la tète de l’Opéra Comique. Saluons donc le talentueux bilan des huit saisons qu’il a portées haut en ce lieu et célébrons joyeusement les bonheurs procurés. L’oeuvre nous entraine sous Louis XIII , en Touraine. Au moment où Richelieu craint une nouvelle conspiration, deux fringants mousquetaires amoureux s’emparent des vêtements de deux pèlerins, qui sont en fait les comploteurs redoutés, pour pouvoir pénétrer dans le couvent où sont retenues leurs belles. La musique est entraînante et file bon train, entrecoupée de ravissants airs et d’intermèdes cocasses et décalés qui font la joie des spectateurs.

Points forts

- La bonne humeur et l’entrain de la troupe sont communicatifs. Le public est aux anges à chacun des gags, lorsque le Christ saute de sa croix pour aller déjeuner, lorsque le lapin ressuscite de sa terrine en agitant les oreilles, ou lorsque le gouverneur arrive sur son âne, qui en fait est un tricycle avec une tête d’ane sur le guidon... Les bons mots sont nombreux comme Deschamps nous y a habitués. - La direction musicale est au diapason. Laurent Campellone mène l’orchestre symphonique de l’opéra de Toulon , les choeurs et les chanteurs à un rythme sans répit. Tout le monde joue le jeu : le ténor et le baryton vont même jusqu’à parodier le ballet classique lorsqu’ils revêtent leurs habits de moines, ne ménageant pas le souffle requis par leurs grands airs. - Les performances d’Anne-Catherine Gillet , ravissant colorature ici au service du rire, et de Sébastien Guèze qui parvient à se moquer du genre (parodiant Mariano) tout en délivrant de jolies notes, sont remarquables .A leurs cotés, Frank Leguérinel, Marc Canturri, Doris Lamprecht et la jeune Anne Marie Suire, membre de l’Académie de l’Opéra Comique ,se démènent pour notre bonheur.

Quelques réserves

Cela reste une opérette de 1880, quelles que soient les tentatives d’actualisation scénique.

Encore un mot...

Un verre de Vouvray qui provoque une bonne humeur instantanée mais qui hélas ne dure pas. Selon votre humeur du jour ...

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Une opérette moyenne mais une très belle production, pour le départ d'un grand patron.

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