Cinéma

Pour l'Iran, un cinéaste, un grand-reporter, réclament la liberté... une fois encore !

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La Palme d'Or 2025 du Festival de Cannes a été décernée au réalisateur iranien Jafar Panahi pour son film Un simple accident. L'oeuvre entière de ce cinéaste, interdite dans son propre pays, a été plusieurs fois distinguée par de nombreux prix prestigieux (notamment à Venise et à Berlin).
Dans son discours de remerciement, il a rappelé que, pour lui et tous les Iraniens, dans son pays et en exil : "le plus important en ce moment c'est la liberté". Ce n'est évidemment pas la première fois qu'il s'oppose au régime en place, lequel n'avait pas hésité à le condamner en 2010 à 6 ans de prison ferme pour propagande hostile au pouvoir en place. De nouveau arrêté en 2022, c'est seulement en février 2023, après une grève de la faim et de la soif, qu'il est autorisé à quitter le pays pour rejoindre sa fille en France.

Le manque de liberté totale en Iran est également dénoncé par un journaliste d'investigation et grand reporter, réalisateur de documentaires, Emmanuel Razavi, qui a récemment publié, au Cerf, un livre-choc : La face cachée des Mollahs, le livre noir de la République islamique d'Iran. Ses enquêtes et les nombreuses interviews qu'il a pu réaliser dénoncent les mécanismes d'un système de narco-trafics mis en place par des "religieux" qui, outre la corruption, le trafic d'armes et de drogue, le blanchiment d'argent, soutiennent le terrorisme mondial et pratiquent la terreur dans leur propre pays.
 
Sur notre site, une chronique sur le film réputé de Jafar Panahi paru en 2015  (Ours d'Or à Berlin) :
- Taxi Téhéran :Jafar Panahi s’est fait chauffeur de taxi embarquant dans sa voiture des caméras miniaturisées. Il transporte les habitants de Téhéran et discute avec eux. On est libre de parler de tout et on ne s’en prive pas. Fiction ou documentaire ? Les deux en vérité.