Mexique 1900-1950

Intéressant mais trop chargé
Notre recommandation
3/5

Infos & réservation

Grand Palais
3, avenue du Général Eisenhower
75008
Paris
01 44 13 17 17
Jusqu'au 23 janvier 2017: Tlj sauf le mardi, de10 à 20h. Nocturne le mercredi jusqu’à 22h.

Thème

Le Grand Palais et le Museo nacional de Arte de Mexico organisent ensemble une exposition en vue de dresser un panorama de l’art du Mexique, depuis les prémices de la révolution jusqu’au milieu du XXe siècle. Cette longue exposition se déroule en quatre parties:

- La première partie montre que la production artistique vise à promouvoir une histoire commune, alors que la restauration de la république est récente (1867),  afin d’en assurer la cohésion. Parallèlement, l’académie de peinture San Carlos permet aux artistes prometteurs de se rendre en Europe ; ils se familiarisent avec les maitres anciens et découvrent  les avant-gardes, dont le cubisme, qu’ils revisitent à leur manière. Sans oublier la volonté de donner au Mexique une visibilité sur la scène internationale.   

- La seconde partie explique comment la révolution mexicaine (1910-1920) a joué un rôle décisif dans la construction de l’identité du Mexique et comment elle a influencé l’imaginaire collectif ainsi que l’œuvre de 3 artistes, « los tres grandes », les muralistes: Diego Rivera, David Alfaro Siqueiros et José Clemente Orozco. Cette révolution « masculine » a permis aux femmes de participer à l’effort économique mais aussi de prendre une place sur la scène artistique. Telles Frida Kahlo, Nahui Ollin et Tina Modotti….

- La troisième partie montre les autres visages de l’école mexicaine de peinture, et, particulièrement, le stridentisme dont le chef de file était Manuel Maples Arc,  et l’essor de la gravure, technique initiée par Jean Charlot.

- La quatrième partie, intitulée « la rencontre des deux mondes », illustre le rôle important joué par les artistes mexicains aux Etats Unis, surtout les muralistes,  dans les mouvements d’avant-garde des grandes villes américaines comme New York. 

   C’est aussi la rencontre du surréalisme européen avec le réalisme ‘magique’ mexicain.

   Particulièrement connecté aux avant-gardes internationales, l’art du Mexique au XXe a su préserver sa singularité dans sa réinterprétation des différents courants.   

L’exposition s’arrête avec la mort de J.C.Orozco et l’arrivée au Mexique de M.Goeritz en 1949.                                             

Points forts

- Le nombre important d’œuvres témoigne du caractère foisonnant de l’art mexicain dans la première moitié du XXe, sa richesse et sa vitalité. 

L'exposition fait appel à une grande variété de supports : peinture, gravure, caricature, photographie, sculpture et film (dont un film d’Eisenstein en 1932). Plus de 200 pièces, œuvres de 70 artistes, plus ou moins connus, mais souvent de facture remarquable.

- L’exposition parvient à bien montrer l’influence de la production artistique mexicaine sur d’autres pays, dont les Etats Unis, au moment de la seconde guerre mondiale.

 - Au total une  grande et belle fresque qui conte la production artistique mexicaine, avant et après la révolution.  

Quelques réserves

- On aurait aimé y voir figurer davantage  d’artistes contemporains, si actifs en ce moment   ……

- Le parcours est long, foisonnant; et l’abondance nuit, parfois, à l’impact des messages divulgués.

Encore un mot...

L’exposition propose une révision critique des stéréotypes concernant l’art mexicain en donnant à voir, pour la première fois, les œuvres majeures de l’art mexicain du XXe.

Cependant, trop d’information tue l’information !

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