Velazquez

Notre recommandation
5/5

Infos & réservation

Grand Palais
3 Avenue du Général Eisenhower
75008
Paris
Jusqu’au 13 juillet 2015: du jeudi au lundi de 10h à 20h, fermeture hebdomadaire le mardi
Vu
par Culture-Tops

Thème

Pour la première fois à Paris, une rétrospective est consacrée à l’un des plus grands génies de la peinture : Diégo Velazquez. Près de quatre siècles après sa mort, le peintre espagnol fascine toujours autant. Le Grand Palais a réussi à réunir un nombre inestimable d’œuvres permettant ainsi de retracer la vie de ce peintre aussi mystérieux que talentueux.

Points forts

1/ L’exposition met bien en lumière les changements de styles et de sujets que le peintre a connu au cours de sa carrière : formé à ses débuts par Pacheco à Séville, Velazquez a une peinture essentiellement religieuse caractérisée par une palette assez sobre. Dès ses œuvres de jeunesse, sa touche est singulière, laissant pressentir le génie en formation. Lors de son premier voyage à Madrid, Velazquez découvre le caravagisme: vraie révélation, ce courant transcende sa manière de peindre. Ses natures mortes et ses portraits sont désormais marqués par des fonds noirs et des clairs obscurs qui confèrent une grande puissance à ses réalisations. Lorsqu’il devient peintre de la cour de Philippe IV, Velazquez effectue un premier voyage en Italie au cours duquel il expérimente l’art du paysage. Son second séjour sera notamment marqué par la réalisation de portraits des hauts dignitaires du monde pontifical.

2/ Velazquez est définitivement un génie dans l’art du portrait : portrait du Pape Innocent X, de l’infante Marguerite, de l’infante Marie Thérèse, autoportrait…. Velazquez a su réinventer ce genre. C’est d’ailleurs sur un portrait qu’il a été nommé peintre du roi et c’est le portrait des Ménines qui l’a consacré comme l’un des peintres les plus connus de tous les temps. D’une modernité presque déconcertante, ses réalisations à la touche rapide ont une force plastique sans égal. A travers ses toiles, le peintre a cette faculté à révéler la personnalité de ses sujets. Il cherche par ailleurs à impliquer le spectateur en présentant des personnages qui  nous fixent du regard.

3/ L’exposition s’achève par une section consacrée au gendre de Velazquez, Juan Bautista Martinez del Mazo. Principal et plus fidèle collaborateur de Velazquez, l’exposition nous donne l’opportunité de découvrir  de nouvelles facettes de son oeuvre. En dehors de son rôle de copiste, Mazo a également réalisé des paysages et des natures mortes. Bien que son style s’inspire fortement de son maître, Mazo élabore une technique plus souple, moins précise, caractérisée par une simplification des formes.

Quelques réserves

On ne peut s’empêcher de regretter de ne pas voir les Ménines, chef d’œuvre de Velazquez par excellence. Le commissaire de l’exposition, Guillaume Kientz, explique notamment cette absence par le fait que ce tableau soit directement associé au Prado.

Encore un mot...

Cette exposition fait partie de celles que l’on ne peut pas se permettre de rater : c’est la première fois en France qu’une exposition de cette envergure est organisée. Le nombre de toiles réunis, la scénographie et le parcours imaginé en font un vrai bijou.

Commentaires

Lucie
mer 15/04/2015 - 19:19

Merci pour ces commentaires et je suis tout à fait d'accord

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