OCÉANIE

Coup de chapeau, nostalgie, et regrets...
Commissaires : Pr.Nicholas Thomas, Dr. Peter Brunt, Dr.Adrian Locke, Stéphanie Leclerc-Caffarel
Notre recommandation
4/5

Infos & réservation

MUSEE DU QUAI BRANLY-JACQUES CHIRAC
37,Quai Branly
75007
Paris
Jusqu'au 7 juillet 2019
Lu / Vu par

Thème

Un voyage artistique et spirituel sur les « routes liquides » de l'océan Pacifique.

Pour fêter l'anniversaire des 250 ans du premier voyage de James Cook dans les îles du Pacifique, Londres à l'automne dernier, puis Paris ce printemps, ont organisé cette exposition spectaculaire sur les arts anciens et contemporains de l'Océanie.

Environ 200 œuvres illustrent quatre thèmes : le voyage, l'ancrage, la rencontre et la mémoire.

Le thème du voyage considère d'abord la navigation autochtone, l'exploration du Pacifique par les peuples venus du Sud-Est asiatique, puis enfin l'arrivée des Européens.

Le thème de l'ancrage retrace leurs installations dans les 25000 îles de ce continent insulaire. Certes chaque archipel, île, atoll a ses particularités mais il s'agit toujours de rituels, d'ancêtres, de talismans, d'esprits intercesseurs entre le visible et l'invisible.

Le thème de la rencontre s'attache aux contacts entre les cultures océaniques et avec l'Occident. Échanges entre les îles, colonisation européenne, commerce, évangélisation depuis le XIX ème siècle.

Le thème de la mémoire évoque les combats entre maintien des traditions et défis contemporains.

En effet, les îles et leur mode de vie sont menacés par le réchauffement climatique et la montée des eaux.

Et comment préserver son identité, sa singularité face à la globalisation économique ?

Points forts

L'élégance et la souplesse architecturale des espaces intérieurs du musée Branly.

La scénographie aérée et fluide.

La très belle carte de l'Océanie.

Les chefs-d’œuvre des différentes communautés (pirogues sculptées, poteaux et cimiers de maison, figures de divinité, reliquaires, boucliers, plastrons, colliers, coiffes,tissus).

Le choix de présenter des œuvres contemporaines (piano laqué néo-zélandais, vidéo d'un papier peint panoramique inspiré des récits de voyage du Capitaine Cook, peinture évoquant les destructions du monde globalisé et moderne, immense vague bleue en polyéthylène et coton symbolisant le Pacifique).

Le poème « Tell Them » de Kathy Jetnil-Kijner qui ouvrait l'exposition de Londres et clôt celle de Paris. Elle dresse le portait des îles Marshall menacées par la montée des eaux : « Nous ne voulons pas partir[...] Et nous ne sommes rien sans nos îles. »

Quelques réserves

Quelques photos auraient donné plus de la vie à cette superbe exposition.

Encore un mot...

Enfin, à Paris, un vrai « coup de chapeau » aux cultures des peuples d'Océanie.

Mais que de nostalgie aussi ! Quel gâchis culturel dû en partie à l'Occident...

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