Havana. Autos et architecture

De
Norman Foster et Mauricio Vicent
Editions Ivory Press -
Cette rubrique "AUTO MOTO. LIVRES ET PASSION" est réalisée avec la collaboration de la librairie "Passion Automobile", 85 rue de Rennes, Paris 6°.

Le livre est disponible à la librairie. Et sur le site: www.librairie-passionautomobile.com
Notre recommandation
4/5

Infos & réservation

Tarifs
79€
Lu
par Culture-Tops

Thème

Un magnifique livre, proposé par une maison d’édition plutôt spécialisée en architecture. L’idée est de rassembler deux univers distants : l’architecture et l’automobile . . . à Cuba. Ces deux univers ont en commun d’avoir traversé le castrisme en oubliant de s’adapter, faute de moyens : - l’architecture de la Havane a souffert dramatiquement de l’absence d’entretien, mais elle est restée magnifiquement authentique. - le parc automobile a été préservé au mieux, pas par passion mais parce que le pays est resté quasiment fermé aux voitures neuves pendant 50 ans.

Points forts

- L’ambiance, le soleil, la bonne humeur qui donnent un charme incroyable à un univers délicieusement rétro. - Un véritable musée automobile en images : surtout, voitures américaines (populaires type Chevrolet, Dodge, milieux de gamme type Mercury ou Buick, et même des Cadillac ) ; des européennes aussi, anglaises mais aussi quelques françaises : Traction avant Citroën ou Simca Aronde. - Une autre vision des voitures américaines : 50 ans après elles servent encore de taxi, transportent des familles de 10 personnes, quitte à avoir été équipées de pièces détachées improbables, parfois en provenance de marques soviétiques ! - Des images inattendues de la révolution cubaine : Che Guevara en Studebaker, Fidel Castro en Jeep . . . - La qualité de réalisation, avec un très beau papier mat qui privilégie l’ambiance plutôt que la définition des photos. - Un témoignage assez complet de l’histoire cubaine : des bâtiments de l’époque coloniale (palazzo del centro Gallego), d’autres marqués par la période d’influence américaine (le Capitole), et ceux qui ont hérité d’une influence soviétique, comme le teatro Blanquita, rebaptisé Karl Marx.

Quelques réserves

- Textes en anglais et en espagnol, comme il se doit à Cuba ! - Un peu cher, mais le livre est vraiment un plaisir pour les yeux et d'une lecture passionnante.

Encore un mot...

A l’heure où Cuba semble s’ouvrir au marché, ce livre est sans doute un témoignage qui va très vite devenir précieux. Et il mérite une lecture pour préparer un prochain voyage.

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Cuba, une magnifique initiation.

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