Chroniques des rencontres d'Arles - 1er août

Les Rencontres d’Arles sont le rendez-vous annuel des amateurs et amatrices de photographie. Deuxième étape ...
Notre recommandation
4/5

Infos & réservation

Thème

Avec une quarantaine d’expositions, la ville nous invite tout au long de l’été dans des lieux patrimoniaux parfois insolites, pour découvrir à la fois la création contemporaine et les grands noms de la photo. Novice ou éclairé, on trouvera forcément, carte à la main, entre une glace et un café en terrasse, de quoi satisfaire.

Et aussi


Yohanne Lamoulère, Les enfants du fleuve 

Le jardin d’été, de 7h à 20h30 

De belles photos en grand format accompagnent une agréable petite balade dans le jardin d’été, à deux pas des arènes. Elles ont été prises sur les bords du Rhône. La plupart sont des portraits et des mises en situation des déchets repêchés dans le fleuve. Les mises en scène font naitre des personnages dignes des Métamorphoses d’Ovide. L’artiste dénonce la pollution du Rhône avec délicatesse. Frais et poétique, autant que politique.  

Recommandation : 4 étoiles 

 

Søsterskap, Photographies contemporaines nordiques 

Eglise Sainte Anne, de 10h à 19h30 

Avec les œuvres de : Ikram Abdulkadir, Jeannette Ehlers, Fryd Frydendahl, Bente Geving, Hallgerður Hallgrímsdóttir, Annika Elisabeth von Hausswolff, Heiða Helgadóttir, Hilde Honerud, Tuija Lindström, Monika Macdonald, Hannah Modigh, Eline Mugaas, Raakel Kuukka & Yeboyah, Emma Sarpaniemi, Lada Suomenrinne et Verena Winkelmann 

Søsterskap, « sororité » en norvégien, c’est le thème de cette expo choc regroupant les travaux d’une quinzaine d’artistes féministes des pays nordiques.  

L’exposition s’ouvre sur l’image format papier peint de femmes menottées, de dos. Une claque, tant cette représentation est peu habituelle. La scénographie utilise habilement les espaces pour mettre en valeur, comme dans des écrins, la proposition de chaque artiste. C’est ici que vous trouverez la photo des affiches des Rencontres, réalisée par Emma Sarpaniemi, « Deux façons de porter un chou-fleur », qui interroge avec malice les codes de la féminité. De la photographie documentaire à la photographie conceptuelle, les propositions sont variées et solides, explorant les limites du modèle nordique de l’Etat-providence. L’expo à ne pas rater aux Rencontres. 

Recommandation : 5 étoiles 

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