After Show
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Thème
Partez à l’aventure avec les comédien.nes du Collectif L'Avantage du doute dans un univers déjanté, dérangeant et audacieusement déplacé !
- L’aventure commence à la radio, puis nous montons une saynète de La Nuit des Rois de Shakespeare, pour ensuite faire renaître des êtres tels que Bruno Latour (philosophe et anthropologue), Hannah Arendt (philosophe et historienne germano-étatsunienne). In fine, nous nous retrouvons nez à nez devant « la Grande Faucheuse »…
Points forts
Les scènes s'enchaînent avec une grande subtilité et chacune amorce un nouveau thème qui laisse le spectateur quasi-bouche bée à chaque transition, avec des effets tantôt sonores - grâce à un musicien hors-pair - tantôt magiques, que ce soit avec la voix ou bien des effets théâtraux. En effet, ces enchaînements de ces scènes très rythmées nous plongent dans des univers très particuliers et maintiennent le spectateur captivé tout au long de la pièce.
Lorsque « la porte entre la vie et la mort » s’ouvre, nous entendons des dialogues à la fois étranges et enrichissants : quoi de mieux qu’invoquer Bruno Latour pour nous parler de la dimension cosmologique de La Nuit des Rois ? Ou d’avoir une discussion avec Hannah Arendt ?
Si vous aimez rire, After Show est une des rares pièces qui en aurait à revendre.
Quelques réserves
Même si l’utilisation du théâtre participatif / interactif dans cette pièce est particulièrement réussie, et que L’Avantage du doute aime les rapports directs avec les spectateurs, il se pourrait que certaines de ces “participations directes“ ne soient pas toujours à leur avantage, car elles brisent parfois trop frontalement le quatrième mur, et n’offre pas à tout leur public le même spectacle.
- En revanche, pour les personnes n’ayant jamais eu l’occasion d’assister à une pièce interactive, After Show s’impose, pour découvrir cette forme théâtrale.
Encore un mot...
After Show parvient à mettre en scène une partie de notre « imaginaire fou” sur le plateau, comme si le “cinquième mur“ (c’est-à-dire l’écran noir de l’esprit du spectateur) se retrouvait directement sur scène, ce qui procure un immense plaisir.
Avec des personnages parfois extravagants - ainsi la présentatrice radio et sa transformation - voir une telle pièce peut offrir aux spectateurs une illusion dramatique parfaite.
- Peut-être que L’Avantage du doute pourrait, pour donner une suite à cette pièce, faire revivre Stendhal afin de le voir débattre avec Bruno Latour au sujet de Shakespeare…
Une phrase
« On fait de la radio quand même… »
« Vous cessez d’être un singe. »
- « C’est un asile à ciel ouvert. »
L'auteur
• Après des études littéraires et en Arts du spectacle, Mélanie Bestel assiste à la mise en scène de Michel Raskine au théâtre du Point du jour. Puis elle entre au Compagnonnage à Lyon. Elle garde de cette formation, menée par le collectif Les 3/8, le goût de jouer, écrire et mettre en scène au coeur de bandes de comédien.nes, tels nÖjd ou tgSTAN, et parallèlement à son engagement dans le collectif l’Avantage du doute elle travaille entre autres avec Gwenaël Morin, Claire Rengade, Christian Geoffroy-Schlittler, Halory Goerger.
• Judith Davis se forme à l’école de théâtre Claude Mathieu avant de co-fonder l'Avantage du doute. Elle tourne assez vite pour le cinéma avec des réalisateurs comme Sophie Laloy, Carlos Saboga, Virginie Sauveur, Gérard Mordillat, Roger Mitchell, Roberto Ando, Arnaud Desplechin… Elle collabore au théâtre avec l’artiste portugais Tiago Rodrigues et le québecois Mani Soleymanlou. Le collectif devient sa source d’inspiration principale lorsqu’elle décide d’écrire et réaliser son court-métrage Un grand soir et son premier long métrage Tout ce qu’il me reste de la Révolution sorti en salle en 2019. Elle écrit et prépare actuellement le tournage du court-métrage Va dans les bois, commande de l'Ecole de la Comédie de Saint-Etienne et de l'école de cinéma La cinéfabrique où elle donne aussi des cours. Judith est en écriture de son second long métrage, L'Asile toujours produit par Agat films et Apsara films.
• Après une licence de Lettres modernes, Claire Dumas est admise à l’Atelier Volant du Théâtre de la Cité -Théâtre National de Toulouse. Elle se forme au sein de cette maison puis à l’occasion d’un stage dirigé par Tg STAN, elle rencontre ses futurs collègues du collectif. Dès lors elle travaille sur tous les spectacles de la compagnie. elle a également le plaisir d’accompagner Judith Davis sur la direction d’acteurs de son film Tout ce qu’il me reste de la révolution. Elle continue par ailleurs à jouer pour d’autres artistes, metteurs en scènes, réalisatrices, à la radio au théâtre, au cinéma ou à la télévision comme Frederic Sonntag, Cédric Aussir, Sophie-Aude Picon, Cathy Verney, Xavier Legrand, Marion Laine, Elia Suleiman, Pierre Salvadori…
• Nadir Legrand a grandi sur le plateau de Valensole, dans les Alpes-de-Haute-Provence. De retour à la capitale, il se forme en classe théâtre puis à la classe-libre de l’Ecole Florent. Il rencontre Eric Ruf et intègre sa compagnie d’EDVIN(e) en 1996. Il a fait partie du collectif Les Possédés depuis sa première création en 2003 et de L’Avantage du Doute depuis la naissance du collectif en 2007. Il tourne dans plusieurs séries du petit écran et joue au cinéma notamment dans Regarde-moi de Marco Nicoletti et Pourquoi tu pleures ? de Katia Lewkowicz.
• Parallèlement à des études de philosophie, Maxence Tual débute son parcours de comédien en 1996. Jean-Christophe Meurisse fait appel à lui quand il fonde la compagnie Les Chiens de Navarre en 2005. Depuis, il a participé à toutes ses créations. En 2008, Il participe à la création de Profondo rosso, ciné-spectacle autour de Dario Argento et Pier Paolo Pasolini avec le Surnatural Orchestra. Il joue sous la direction de Mikaël Serre dans Requiem pour un enfant sage de Franz Xaver Kroetz et dans Cible Mouvante de Marius von Mayenburg. Depuis 2011, il collabore régulièrement avec le collectif L’Avantage du doute. En 2016, il joue sous la direction de Jean-Luc Vincent dans Notes de cuisine de Rodrigo Garcia. Au cinéma, il collabore à nouveau avec Jean-Christophe Meurisse pour son court-métrage Il est des nôtres et son long métrage Apnée. Il joue dans plusieurs films dont Rodin de Jacques Doillon, Roulez jeunesse de Julien Guetta, ainsi que dans la série Ainsi soient-ils.
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