Chroniques festivalières d'Avignon - 27 juillet

Notre recommandation
3/5

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Smile - de Nicolas Nebot, Dan Menasche

Mise en scène Nicolas Nebot

Avec : Alexandre Faitrouni, Dan Menasche, Pauline Bression

Théâtre des Bêliers - 20H50

Comment Charlie est devenu Chaplin. C’est ce que raconte “Smile”, pièce entièrement en noir et blanc, des décors aux costumes en passant par les maquillages. Nous sommes en 1910 dans un bar de Londres. Charlie a rendez-vous avec une jeune femme pour lui déclarer sa flamme.Et ce rendez-vous pourrait bien changer sa vie... Cette pièce va vous plonger dans l’univers du cinéma de Chaplin le temps d’une bulle de tendresse et de poésie.

Une idée très originale habite ce spectacle qui construit sa dramaturgie sur la portée d’une chanson célèbre, « Smile », chantée autrefois par André Claveau : « Ton sourire est dans mon cœur ». Dans une esthétique ingénieuse, Alexandre Faitrouni excelle à incarner un Charlie elfique, virevoltant et touchant, accompagné par ses camarades tout aussi excellents. Un spectacle qui se remonte comme une mécanique et qui, tel un tableau cubiste, éclaire et rejoue l’histoire sous des angles différents pour en goûter toute la saveur. La scénographie n’est pas sans rappeler l’univers de Tim Burton, ce qui apporte un charme supplémentaire au propos.
Venez vous amuser à remonter la mécanique du temps et pour paraphraser le héros : « Vous serez…, vous serez… » … je vous laisse le soin de compléter.

Recommandations : 3 coeurs

 

Marie Tudor - de Victor Hugo

Mise en scène : Pascal Faber

Avec : Juliette Béhar, Séverine Cojannot, Pascal Faber, Pascal Guignard-Cordelier, Aliocha Itovich, Frédéric Jeannot

Espace Roseau Teinturiers - 9H50

Une reine, une femme, déchirée entre l’amour et la haine, le pardon et la vengeance, la fidélité et la trahison. Un véritable drame policier populaire, un thriller décompléxé.

Une version qui se concentre sur l’essentiel des caractères principaux pour en extraire les passions qui dévorent les protagonistes. Sacrifice, ambition, vengeance, la puissance du verbe hugolien une fois de plus emporte le spectateur et lui donne le plaisir de goûter au théâtre classique de bonne facture.

Recommandations : 3 coeurs

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