La nouvelliste canadienne Alice Munro est entrée dans l'éternité
L'écrivain canadienne (de langue anglaise) qui avait reçu le Prix Nobel de littérature en 2013, est décédée mardi 14 mai, à l'âge de 92 ans. Culture Tops, qui venait à peine de naître à cette date (2013), avait proposé dès la fin novembre la chronique d'un de ses recueils de nouvelles : Trop de bonheur. On peut aujourd'hui écouter ce livre (Audiolib), ou relire cette auteure... en anglais. La plupart de ses ouvrages restent encore à traduire malgré les traductions publiées régulièrement par les Editions de l'Olivier qui, à ce jour, en proposent quelques autres : Un peu, beaucoup, passionnément, à la folie, pas du tout (des histoires d'amour... de la vie quotidienne); Rien que la vie (14 nouvelles sur les basculements du destin) ; Du côté de Castle Rock (sur ses ancêtres écossais émigrant en Amérique et une jeune fille s'évadant par la lecture) ; Fugitive (8 nouvelles, sur des femmes ordinaires qui, un matin ou un soir, quittent le domicile sans retour).
Son premier recueil de nouvelles, La Danse des ombres heureuses (traduit par Geneviève Doze, Payot Rivages Poche 2002) a remporté le Governor's General Literary Award, le plus prestigieux prix littéraire canadien. Elle a toujours été admirée par ses pairs et a reçu d'autres prix renommés. L'Académie suédoise l'avait qualifiée de "souveraine de l'art de la nouvelle contemporaine". Les nouvellistes, qui ont tant de mal à trouver un éditeur en France, ont ainsi été élevés pour la première fois au rang qu'ils méritent (parfois) en littérature...