Livres

Quelques livres traduits ? On les a repérés !

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La Société des Gens de Lettres SGDL et le Ministère de la culture viennent de décerner le Grand prix pour l'oeuvre de traduction à Philippe Vigreux (de l'arabe vers le français) qui a traduit de nombreux romans, dont la Trilogie du Caire de Naguib Mahfouz (Prix Nobel de Littérature 1988), des nouvelles, des essais, du théâtre, ainsi que plusieurs ouvrages de littérature classique sur les manuscrits originaux, dont les Séances (Maqâmât) d'al-Hamadhânî (Xème siècle). 

Bien des livres, sortis cet automne,  sont en effet des traductions ! Saluons les traducteurs... qui ne seront jamais, espérons-le, remplacés par l'IA... car  eux aussi font vivre l'édition et la littérature.

  • Traduit de l'anglais par Anne-Laure Tissut : Burning Boy de Paul Auster, (Actes Sud Babel) Vie et œuvre de Stephen Crane, journaliste puis écrivain, auteur en 1893 de L’insigne rouge du courage, qui lui apporta enfin le succès. Auster est fasciné par la trajectoire de Crane.
  • Traduit de l'espagnol par Alexandra Carrasco : Complainte océanique, de Yolanda Gonzalez (Actes Sud) Roman écologique et politique mêlant l’extinction des baleines et la critique du capitalisme mondial. Une fresque poignante où la mer  est témoin de la destruction humaine.
  • Traduit du suédois par Marianne Ségol-Samoy : Les soeurs de Jonas Hassen Khemiri (Actes Sud) Stockholm 1991, trois sœurs surgissent dans la vie de Jonas. Un lien mystérieux semble les unir à son père disparu.
  • Traduit du catalan par Edmond Raillard : A deux heures il sera trois heures de Sergi Pamies (Actes Sud)  Recueil d’anecdotes et d’aphorismes sur la condition d’écrivain. L’auteur mêle humour, ironie et réflexion sur la solitude créatrice.
  • Traduit de l'américain par Jean Rosenthal : Un bonheur parfait de James Salter (l'Olivier)   : Chef-d’œuvre de la littérature américaine contemporaine.  Salter dissèque la lente désagrégation du désir, la mélancolie du temps et la beauté tragique de la vie ordinaire.
  • Traduit de l'italien par Nathalie Bauer : Le sourire de Catalina de Carlo Vecce (Flammarion) Biographie romancée de la mère de Léonard de Vinci, Caterina. Erudition et émotion pour faire revivre une figure féminine méconnue du Quattrocento.
  • Traduit du finnois par Taina Tervonen Le Capitaine fantôme de Kastarina Vuori (Marchialy) La Grande Famine en Finlande, fin du XIX siècle. Le capitaine Fridolf Höök prend la mer, direction l'Amour en Sibérie extrême-orientale, avec une cinquantaine d’hommes et de femmes décidés à y créer une communauté autonome et égalitaire.