A voir également au cinéma cette semaine

• Amélie et la métaphysique des tubes de Maïlys Vallade et Liane-Cho Han - Avec les voix de Loïse Charpentier, Victoria Grosbois, Marc Arnaud…

Amélie (Loïse Charpentier) est une petite fille belge qui grandit au Japon, entourée de ses parents, de son grand frère et de sa grande sœur. Grâce à sa nourrice japonaise, Nishio-San (Victoria Grosbois), la petite fille s’émerveille et s’éveille au monde. Jusqu’au jour de ses trois ans où un événement va totalement changer le cours de sa vie…

Présenté en séance spéciale lors de la dernière édition du Festival de Cannes, Amélie et la métaphysique des tubes est certainement l’une des plus belles adaptations cinématographiques à ce jour pour un roman d’Amélie Nothomb. À l’exception de Stupeurs et tremblements par Alain Corneau, les autres livres adaptés de la célèbre romancière au cinéma ne sont pas restés dans les annales. Ce qui ne sera certainement pas le cas de cette merveille de film d’animation, qui adapte fidèlement et garde intacte la poésie de Métaphysique des tubes. Délicat et émouvant, le long-métrage de Maïlys Vallade et Liane-Cho Huan regorge de belles images qu’il est difficile d’oublier. Un film marquant, pour les petits comme pour les plus grands !

Recommandation : 4 cœurs

• Reflet dans un diamant mort de Bruno Forzani et Hélène Cattet - Avec Fabio Testi, Yannick Rénier, Maria de Medeiros…

Un ancien agent secret, John D. (Fabio Testi), vit reclus dans un palace de la Côte d’Azur. Une vie en apparence sans histoire jusqu’au jour où sa voisine de chambre disparaît soudainement. Il en est certain : ses ennemis jurés ont refait surface. Notamment l’énigmatique et insaisissable Serpentik (Thi-Mai Nguyen). John D. va alors remonter le fil de sa vie et renouer avec un passé où il ne tenait pas forcément le meilleur rôle…

En trois films (Amer, L’Étrange couleur des larmes de ton corps et Laissez bronzer les cadavres), le tandem Bruno Forzani / Hélène Cattet a imposé sa patte avec des propositions cinématographiques totalement atypiques. Très riches (peut-être un peu trop d’ailleurs) sur le plan visuel, leurs longs-métrages procurent un vrai plaisir aux spectateurs. Quitte parfois à flirter avec l’écœurement. C’est de nouveau le cas avec Reflet dans un diamant mort, sorte de réécriture baroque des films d’espions. Comme si James Bond avait rencontré l’univers du giallo. Une expérience assez stimulante mais qui finit malgré tout par lasser en raison d’un scénario confus et totalement hasardeux. Les diamants sont éternels. Ce qui n’est pas le cas de certains films…

Recommandation : 2 cœurs