La Petite Sirène

C'est triste, mais c'est beau et ça fait rêver...
De
Hans Christian Andersen
Adaptation de Géraldine Martineau
Mise en scène
Géraldine Martineau
Avec
Jérôme Pouly, Adeline d'Hermy, Danièle Lebrun, Claire de La Rüe du Can, Julien Frison
Notre recommandation
4/5

Infos & réservation

Comédie Française: Studio Théâtre
99 rue de Rivoli: Galerie du Carrousel du Louvre
75001
Paris
0144589858
Jusqu'au 6 janvier, à 18h30

Thème

Dans son palais du fond des mers, la Petite Sirène, selon la tradition familiale, dès le lendemain, jour de ses 15 ans, aura le droit de s'aventurer vers la terre pour en découvrir les merveilles. Dans ce périple qui tombe un jour d'orage, en dépit des recommandations de sa grand-mère, elle n'hésitera pas à sauver un jeune prince de la noyade et à le déposer sur le rivage. Tombée amoureuse, elle renoncera à sa voix magnifique qui avait laissé une empreinte inoubliable dans l'esprit du jeune homme, en échange de jambes, troquées dans un affreux marchandage avec la sorcière des mers. C'est donc une muette que le jeune homme découvre au bord de l'eau. Il en tombe amoureux, mais, en dépit des danses qu’elle exécute avec effort pour le séduire, il en aimera une autre. Placée devant un choix terrible par l’affreuse sorcière, la Petite Sirène préférera se sacrifier pour le sauver.

Points forts

1– Très jolie et poétique adaptation de Géraldine Martineau qui met en scène le spectacle avec beaucoup de goût. Les coraux marins ressemblent à une belle cage dorée. Les costumes sont beaux. Une remarquable distribution avec notamment Adeline d'Hermy, enfantine et si touchante, dans le rôle titre et Danièle Lebrun, d'une justesse et d'une grande drôlerie, tant en grand-mère fantaisiste et protectrice, que dans son second rôle de mère volontaire et audacieuse de la princesse voisine, qu’elle veut faire épouser par le prince.

2– J'ai particulièrement apprécié les petites touches qui différencient les êtres  du fond des océans des humains, avec leurs façons particulières de rire et de se câliner. Beaucoup d’émotion, de tendresse. Julien Frison campe un jeune prince sensible et charmant, tiraillé entre les souvenirs de son cœur et les réalités assénées par son père, si dynamique (Jérôme Pouly). Claire de la Rüe du Can incarne bien les différences de ses deux personnages, la douce sœur de la Petite Sirène et la timide princesse qui saura faire oublier au prince les chants merveilleux qui l’avaient charmé et sauvé de la noyade.

Quelques réserves

Je n’en ai pas trouvé.

Encore un mot...

Un spectacle très beau visuellement, à la fois original et poétique, souvent drôle, avec une jolie réflexion philosophique sur la différence et l’intensité du véritable amour qui peut aller jusqu’au sacrifice. Les contes ne sont pas toujours gais.

L'auteur

Né dans une famille modeste qui ne le rend guère heureux, Hans Christian Andersen (1805-1875)se rend à Copenhague, dès l’âge de 14 ans pour y trouver du travail. Il devient chanteur, acteur, dessinateur et écrivain. Auteur de pièces de théâtre, de poèmes, de nouvelles, il se lance dans les contes pour enfants ;  parmi les plus célèbres : « La petite fille aux allumettes », « La petite sirène », « La princesse aux petits pois », « Les habits neufs de l'empereur », « Le vilain petit canard ». 

Ses contes, souvent mélancoliques, seront traduits en plus de 100 langues. Ils ont fait sa célébrité internationale. Certains seront adaptés au cinéma, au théâtre, et en dessins animés. 

La statue de la Petite Sirène est l’un des monuments les plus célèbres de Copenhague.

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