
Deux leçons d’Histoire de France
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Thème
• De l’An Mil à Jeanne d’ Arc, d’après Chateaubriand, Michelet, Duruy, Bainville. Ce premier épisode couvre 450 ans d’histoire de France, de l’accession au trône des premiers Capétiens jusqu’au procès de Jeanne d’Arc et à sa mort sur le bûcher de Rouen.
On assiste à la construction progressive du Royaume de France ainsi qu’à la longue rivalité avec l’Angleterre, depuis le mariage d’Aliénor d’Aquitaine avec Henri Plantagenet au XIIe siècle jusqu’à la fameuse guerre de Cent Ans.
Points forts
Une prestation brillante : Maxime d’Aboville se présente dans la tenue d’un hussard de la République, carte au mur et baguette à la main. Il est sérieux, précis, autoritaire et didactique…
… mais dans ce spectacle aussi théâtral que didactique que théâtral, l’auteur-comédien ne tarde pas à vibrer, il histrionne à tel point qu’il parvient à nous faire jubiler de plaisir avec notre Histoire de France, qui devient un jeu de piste dans lequel on s’amuse à retrouver nos repères.
Dans une langue savamment travaillée, aux accents souvent lyriques, avec vivacité et générosité, il faut venir prendre ces deux leçons d’histoire au Théâtre de Poche pour redécouvrir notre Histoire digne du meilleur film d’action.
Quelques réserves
Aucun.
Encore un mot...
Sous l’effet de ce spectacle, notre mémoire s’affole à retrouver les souvenirs d’un enseignant qui autrefois nous transmit sa passion pour l’Histoire.
Entre cabotinage réjouissant et maestria, avec humour et intelligence, Maxime d’Aboville nous plonge dans l’aventure d’un pays qui eut maille à partir pour se construire mais qui, au travers de figures emblématiques comme de personnages secondaires qu’on avait parfois oubliés, parvint à établir ses frontières au prix de sacrifices et d’actions héroïques.
Une phrase
- « En l’an de grâce 987, la France frémit, elle est inquiète. Le dernier descendant de Charlemagne, Louis le fainéant, vient de trépasser après une chute de cheval dans la forêt de Senlis (…). Il faut choisir un nouveau roi pour la France, un homme de bon sens capable de restaurer la paix et la confiance. Hugues Capet, duc d’Île de France, qu’on dit descendant d’une famille de bouchers, est élu, une nouvelle dynastie est née, celle des Capétiens et avec elle commence véritablement l’Histoire de France… »
L'auteur
Deux fois Molière du comédien, Maxime d’Aboville reçoit le Prix du Brigadier en 2024 pour Pauvre Bitos de Jean Anouilh au théâtre Hébertot. Il a notamment joué dans Journal d’un curé de campagne de Bernanos (nomination au Molière de la Révélation 2010), Henri IV de Daniel Colas (nomination au Molière du second rôle 2011), La Conversation de Jean d’Ormesson – rôle de Bonaparte – mise en scène par Jean-Laurent Silvi (Prix Charles-Oulmont du Comédien 2012), The Servant mis en scène par Thierry Harcourt (Molière du Comédien 2015), Berlin-Berlin de Patrick Haudecoeur et Gérald Sibleyras mis en scène par José Paul (Molière du comédien 2022) et ce Pauvre Bitos de Jean Anouilh, mis en scène par Thierry Harcourt (nomination au Molière du Comédien et Prix du Brigadier 2024).
Maxime d’Aboville est également auteur et interprète des Leçons d’histoire de France. Il tourne régulièrement pour le cinéma et la télévision. Récemment, on a pu le voir dans Monsieur Aznavour de Grand Corps Malade, la série France 2 La Peste de Antoine Garceau, la série documentaire La Guerre des Trônes (rôle principal de Napoléon) sur France 5, et prochainement dans Paris Police 1910 sur Canal +.
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