Cinéma

ON VA VOIR UN FILM AVEC LES ENFANTS ?

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Parmi les nombreux films que notre chroniqueuse cinéma, Dominique Poncet, a repérés, en voici trois qu'elle recommande chaleureusement à aller voir en famille.

  • Ernest et Célestine : le voyage en Charabie  de Julien Chheng et Jean-Christophe Roger - animation.
    Après dix ans d’absence, Ernest, l’ours mal léché, et sa meilleure amie, Célestine, la plus facétieuse des petites souris, sont de retour sur le grand écran… Pour encourager l'ours à sortir , Célestine sort de son étui, le Stradivarius de son ami dans le but qu’il s’extirpe de son lit pour en jouer, mais son geste est maladroit et le violon se casse...Quel bonheur de retrouver ce couple d’animaux amis pourtant si désassortis, créé par le trio Renner, Pattar et Aubier. Bien que reconstitué par une équipe nouvelle, le duo Chheng et Roger, on le retrouve intact, dans sa fraicheur, sa tendresse et sa poésie. Son graphisme n’a pas changé non plus et ses décors sont toujours peints à l’aquarelle. Quant à son animation (made in France), elle a toujours la même beauté intemporelle. Un petit bijou de film, pour tous, à partir de six ans.
  • Le nouveau jouet
    Quarante-six ans après Le Jouet… Le Nouveau Jouet arrive sur les écrans. Chic ! Il est aussi drôle et loufoque que sa version originale, tout en étant plus tendre et plus émouvant. c’est le film idéal à aller voir en famille ! Les plus jeunes ( à partir de dix ans)  riront de bon cœur aux mésaventures et aux facéties d’un Jamel Debbouze  « survitaminé » et visiblement très inspiré. Pour leur part, les plus « grands » prendront sans doute beaucoup de plaisir à ce remake réussi d’une des comédies cultes de leur jeunesse.
  • Le Petit Nicolas : Qu’est-ce qu’on attend pour être heureux ?
    Ce film d’animation en hommage aux deux « papas » (Sempé et Goscinny) du « cultissime » petit héros de papier…Délicieux, pétillant, émouvant, merveilleux. Tout est formidable dans ce film : le scénario, qui entremêle habilement le réel et la fiction et qui nous emmène du Paname des années 50 à Buenos Aires (où se réfugia la famille Goscinny pendant la guerre), en passant par New York (où vécut aussi Goscinny et travailla Sempé) ;  l’animation, qui respecte l’oeuvre originale en nous donnant à rêver ; les dialogues qui exhalent  une poésie souvent désopilante ; la musique qui alterne avec sagacité, le jazz tant chéri par Sempé  (il était un joueur de piano invétéré) et les chansons populaires de l’époque ; et enfin les voix d’Alain Chabat et de Laurent Lafitte dont on sent que, derrière leur micro, ils s’amusent devant le grand écran.