
Jurassic World : Renaissance
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Thème
Cinq ans après Jurassic World : le Monde d’après, l’environnement de la planète s’est révélé hostile pour la plupart des dinosaures. Ceux qui subsistent vivent dans les zones équatoriales isolées, aux conditions climatiques et géographiques proches de celles de leur ère d’origine. Parmi ces créatures, toutes terrifiantes malgré leurs différences, trois spécimens renferment peut-être la clef d’un remède capable de changer le destin de l’humanité. Engagée par un laboratoire pharmaceutique, une équipe de scientifiques mercenaires (ou l’inverse !) se met en route pour tenter de récupérer leur ADN. Leur expédition va s’avérer dangereuse, voire cauchemardesque …
Points forts
Le scénario. Inventivité (il génère des scènes d’action vertigineuses), suspense… Malgré quelques bémols aussi inattendus que inexplicables (voir ci-dessous), il se hisse au niveau des meilleurs de la saga.
Les décors et les effets spéciaux. Bien qu’ils ne soient pas considérés comme les atouts premiers du film par le réalisateur (qui insiste surtout sur son scénario et sa distribution), ils en mettent plein la vue. Rien d’étonnant : le film a été tourné dans la jungle thaïlandaise (l’une des plus spectaculaires du globe ) et ses effets spéciaux ont été mis au point par l’un de leurs meilleurs spécialistes : Gareth Edwards en personne (voir biographie ci-dessous).
La distribution, emmenée par Scarlett Johansson. La comédienne américaine en rêvait depuis ses débuts. Elle y est exceptionnelle d’intensité. Sa jubilation à se faire peur et à se dépasser est palpable.
Quelques réserves
Avec un réalisateur de la trempe de Gareth Edwards et un scénariste aussi génial que David Koepp (co-auteur des deux volets signés Spielberg), on s’étonne que les relations entre les personnages ne soient pas plus développées (problème d’écriture? de montage?) et que le film, pourtant brillant dans son ensemble, pêche par quelques longueurs et invraisemblances.
Encore un mot...
Trente-deux ans après sa création, la série Jurassic initiée par Steven Spielberg d’après le roman Le Monde perdu de Michael Crichton, le public avait fini par se lasser. Trop de redites, trop de volets « plan-plan ».. Et voilà que Universal Pictures a eu l’idée d’aller chercher Gareth Edwards pour relancer la machine. Coup double, puisque ce cinéaste d’aujourd’hui 50 ans tout rond (depuis le 13 juillet dernier) est non seulement l’un des meilleurs créateurs d’effets spéciaux au monde, mais l’un des réalisateurs les plus efficaces en matière de blockbusters. Devant le résultat (pourtant pas tout à fait parfait) on s’attend à ce que Jurassic World : Renaissance fasse des merveilles au box office.
Une phrase
« A chaque fois qu’un nouveau Jurassic était annoncé, j’appelais mes agents et je leur disais que c’était mon plus grand rêve. Pour ce numéro, il y avait des rumeurs à propos d’un rôle à propos duquel je pouvais être envisagée. Mon agent m’a appelée un jour en me parlant d’un casting. Quand il m’a dit que c’était pour le prochain Jurassic, j’ai crié : yes, yes !…Mon rêve est devenu réalité. »
( Scarlett Johansson- Allociné)
L'auteur
Né au Royaume-Uni en juillet 1975, Gareth James Edward, compte parmi l’un des réalisateurs les plus cotés du monde en matière de blockbusters. Logique, ou presque, puisque lorsqu’enfant, il découvrit la saga Star Wars, il n’eut plus qu’une obsession: devenir réalisateur de films à grand spectacle !
C’est en créant des effets spéciaux pour la série documentaire à gros budget Heroes and Villains qu’il fait, en 2008 ses premières armes. Deux ans après, il tourne son premier long métrage, Monsters, qui récolte plusieurs récompenses internationales et qui lui vaut de tourner pour Warner en 2013 le Reboot Godzilla. Suite au succès de ce film au box office mondial (529 millions de dollars de recettes), il est choisi, en 2014, pour réaliser Rogue One: A Star Wars Story, un dérivé de la saga Star Wars. Il en sera récompensé par le Prix du réalisateur au cours de la 22éme cérémonie des Empire Awards en 2017.
Suivra la réalisation de The Creator, qui est à ce jour son seul échec commercial.
Échec qui n’empêchera pas Universal Pictures de l’engager pour réaliser Jurassic World : Renaissance.
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