L’AFFAIRE ALASKA SANDERS

La difficulté avec un secret, ce n‘est pas tant de le taire que de vivre avec
Version audio réalisée par : LIZZIE (Rosie et Wolfe éditeur pour la version Brochée)
Texte lu par : Stéphane Varupenne
Durée : 17 H, 2CD MP3
Prix : 27,99 euros en version audio CD, 23 euros en version brochée
Parution : avril 2022
Notre recommandation
3/5

Infos & réservation

Thème

L’Affaire Alaska Sanders est le cinquième roman de Joël Dicker devenu en quelques années une star mondiale de la littérature policière. Dans ce dernier opus, il nous ramène dans un cadre qui nous est familier, celui La vérité sur l’affaire Quebert. Il remet en scène les deux enquêteurs vedettes, le policier Perry Gahalowood et le jeune écrivain Marcus Goldman.

L’action se déroule en 2010 dans la bourgade de Mount Pleasant. Marcus qui est devenu un écrivain célèbre assiste au tournage du film tiré de son dernier livre. A cette occasion, il revoit son ami Perry. Celui-ci est chargé de rouvrir un dossier vieux de onze ans. Perry accepte que « l’écrivain », comme il l’appelle, fasse équipe avec lui. Le 2 avril 1999, sur la berge du lac, une joggeuse avait assisté à une scène effrayante, un ours s’acharnait sur le corps d’une femme. La police, prévenue, abattit l’animal. Mais ce n’était pas l’ours qui avait tué la femme, elle avait été assassinée bien avant. La victime s’appelait Alaska Sanders, était jeune et surtout très belle. Elle voulait devenir actrice. L’avenir semblait lui sourire car elle venait de remporter le titre de Miss Nouvelle Angleterre.

Elle s’était récemment installée à Mount Pleasant, et travaillait dans une station-service. Elle prétendait avoir suivi un certain Walter avec lequel elle entretenait une liaison. C’était le sergent Perry Gahalowood qui, à l’époque, avait dirigé l’enquête. Elle fut rondement menée. Tout accusait Walter et son ami Eric. Sur un pull, on avait découvert leur ADN. Les débris d’un des feux arrière de la voiture de Walter avaient été retrouvés près de la scène de crime. De plus, Alaska allait le quitter et son alibi se révélait très fragile. Des témoins avaient vu Eric et Alaska avoir une violente dispute quelques jours auparavant.

Après que les policiers eurent recueilli ses aveux, l’interrogatoire de Walter se termina tragiquement. Il s’empara de l’arme d’un des policiers. Il tua l’un d’eux, puis retourna l’arme contre lui. Personne ne remit en cause les résultats de l’enquête. Eric à son procès plaida coupable et fut condamné à perpétuité. Mais onze ans plus tard, les écrits d’un corbeau, très bien renseigné, amenèrent les autorités à rouvrir l‘affaire. Perry et Marcus vont mener une enquête difficile et complexe. Chaque nouvelle piste mène à une autre piste, qui ne mène à rien. Très vite, l’innocence de Walter et d’Eric est établie. Dans cette histoire, tous les protagonistes cachent une partie de la vérité, car ils ont tous quelque chose à se reprocher. Certains ont exercé des chantages, d’autres tentent d’empêcher ceux qui en savent trop de parler. Avec ses rebondissements, ses suicides, des affaires non résolues qui remontent à la surface, cette quête semble ne jamais devoir connaître une fin.

Points forts

Joël Dicker nous ramène aux fondamentaux du roman policier. Le lecteur s’identifie aux enquêteurs. Comme eux, il se perd dans un labyrinthe de pistes semblant ne jamais devoir aboutir, jusqu’à un final surprenant et totalement inattendu. Du grand art. Ce qui rend également cet ouvrage si attrayant, c’est la description minutieuse quasi sociologique des situations et des personnages ce qui crédibilise les multiples rebondissements de l’intrigue.

Quelques réserves

Le mécanisme de L’Affaire Alaska Sanders est très proche de celui de La vérité sur l’affaire Quebert. Il serait dommageable que l’auteur, dans ses prochains romans, continue de s’appuyer sur le même schéma, ce qui nuirait à l’efficacité de son récit.

Encore un mot...

Une de ces histoires que l’on ne peut quitter jusqu’au dénouement final.

L'auteur

Joël Dicker est un écrivain suisse de langue française. Depuis son plus jeune âge, il se passionne pour la musique et l’écriture. À 20 ans, il fait ses premiers pas d’écrivain. Une première nouvelle, Le Tigre (éditions Hèbe) est primée en 2005. A l’âge de 24 ans, il écrit son premier roman, Les derniers jours de nos pères, pour lequel il reçoit le Prix des écrivains genevois en 2010. En septembre 2012 sort son deuxième roman, La vérité sur l’affaire Harry Quebert qui a reçu de nombreux prix dont le Grand Prix de l'Académie Française, le prix Goncourt des lycéens…. Suivront Le livre des Baltimore, La disparition de Stéphanie Mailer, L'Enigme de la chambre 622. Tous les romans cités sont édités chez Fallois. La vérité sur l’Affaire Harry Quebert a été adaptée en série télévisée, en 2018.

Stéphane Varupenne (le lecteur)
Après une formation en art dramatique, trombone et guitare au Conservatoire de Lille, où il obtient un premier prix de trombone, Stéphane Varupenne entre au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris avant de devenir pensionnaire à la Comédie-Française puis sociétaire et d’exercer son talent de comédien dans de nombreuses œuvres du répertoire; on le retrouve aussi au cinéma et à la télévision. Il participe régulièrement à des lectures de livre audio.

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