De l’âme

Notre âme, nous, la vie, et l'univers: les pistes essentielles de François Cheng
De
François Cheng, de l’Académie française
Editions Albin Michel
Notre recommandation
5/5

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Thème

Parlez-moi d’âme ! A une amie qui le questionne à ce sujet, François Cheng répond en sept lettres qui sont autant d’épitres, de couplets à un chant sur l’essentiel. L’âme, cette inconnue, cette oubliée, cette grande ignorée qui pourtant nous hante, nous veille et, parfois, nous guide quoique nous fassions. François Cheng entre en méditation devant la page blanche pour faire la part de ce qui relève du corps, de l’esprit puis de l’âme. Il décrit avec le tact du poète les ressorts profonds et mystérieux de cette part enfouie, cachée et secrète de l’éternité qui habite nos rêves, nos joies et nos angoisses.

Points forts

Avec des mots parfaitement en place, comme les notes d’une partition musicale, François Cheng peint une genèse et suit un chemin. A sa lecture, la plume arrête souvent la main tant le verbe est dense, juste et aérien pour décrire  les sept jours d’intelligence et de beauté qui ont fait émerger l’œuvre créatrice de la vie.  Dans sa sixième lettre, François Cheng marche au bras de Simone Weill qui fit une  synthèse  lumineuse de l’enracinement et de la grâce avant de conclure par une ultime lettre, ouverte à l’éternité.

Quelques réserves

Néant : ici la priorité est à l’Etre.

Encore un mot...

Dans cette géographie de l’âme, le voyage est fécond dans le silence des pages ; la conscience se dilate, le cœur éclot,  l’esprit frissonne.

Une phrase

"Si l’esprit raisonne, l’âme, elle, résonne".

L'auteur

François Cheng, né en 1929, membre de l’Académie française depuis 2002, a adopté la langue française en 1977. Il est depuis l’ambassadeur de la Chine millénaire en mission extraordinaire dans la littérature française. Avec la patience de l’éternité, il déploie son œuvre singulière à la croisée de la littérature, de la poésie, de la philosophie, de la spiritualité et de l’art de la calligraphie. « De l’âme » est sa 35ème œuvre dont chaque titre puise à la source des mots les plus nobles.

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