L’Analphabète qui savait compter

De
Jonas Jonasson
Editions Presse de la Cité
Notre recommandation
4/5

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Lu / Vu par Culture-Tops

Thème

Rien ne semblait pouvoir réunir la petite NOMBEKO MAYEKI, née en 1960 dans un township de Soweto, près de Johannesbourg,  et la famille Qvist, vivant dans un village au milieu de nulle part, en Suède. Neuf mille cinq cents kilomètres les séparaient. Mais ce télescopage se produisit pourtant, un jour improbable, à la suite d’aventures rocambolesques tant en Europe du Nord qu’en Afrique du Sud.

Points forts

Jonasson, avec son style léger et attachant, brosse une fresque de l’Afrique du Sud au temps de l’Apartheid. Le destin de cette petite fille se tricote au fur et à mesure des pages et on suit son cheminement, qui passe par l’entretien des latrines de son quartier à l’usine Pelindaba où se fabrique la bombe atomique. Sa prodigieuse facilité à manier les chiffres la rendra vite indispensable auprès de l’ingénieur Van der Westhuizen qui s’avère être, lui, d’une très grande incompétence.

 Pendant ce temps, à l’autre bout de la planète, Ingmar Qvist s’enfonce dans une douce folie qui le fait tout d’abord vénérer son roi Charles Gustave de Suède, puis le haïr tout autant, au point de militer dans un parti républicain. Sa femme Henrietta lui donne des jumeaux qu’il nomme Holger 1 et Holger 2. Il n’en déclare qu’un a l’état civil. Les pauvres enfants élevés au travers de l’idéologie paternelle poursuivent leurs études un jour sur deux car officiellement ils ne font qu’un.

 Séparément ces deux histoires sont déjà jubilatoires, mais quand elles se rejoignent tout devient fou. En riant des diverses péripéties, on espère évidemment que  pareille histoire ne se produise jamais dans la vrai vie...

Quelques réserves

Quelques longueurs inutiles dans les parties concernant chacun des deux pays.

Encore un mot...

On se laisse porter par l’écriture de Jonasson qui s’attaque avec humour à tous les préjugés; et on passe un très bon moment.

L'auteur

Après « Le Vieux qui ne voulait pas fêter son Anniversaire », Jonas Jonasson nous propose « l’Analphabète qui savait compter ». Une manière pour l'écrivain et journaliste suédois de confirmer son talent.

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