Nages libres

Construire sa vie en brasse-crawlée…
De
Lucas MENGET
Equateurs
Publié en juin 2022
155 pages
17€
Notre recommandation
4/5

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Lu
par

Thème

L’ensemble des 22 courts chapitres parle de la nage, de l’antiquité à nos jours à travers le prisme de l’auteur, lui-même nageur et grand amateur d’immersion en tout genre. C’est une alternance de souvenirs de Lucas Menget liés aux lieux ou aux sensations de nage et d’anecdotes historiques sur la médication par l’eau froide, l’invention du crawl ou encore la naissance de la natation synchronisée.

Points forts

La construction du roman en courts chapitres couplée à une écriture très fluide permet une lecture très agréable et jamais ennuyeuse.

Les parties plus historiques sont intéressantes par leur contenu et j’y ai découvert et appris beaucoup de choses sur la nage, la natation, les bienfaits de l’eau…

L’évocation de la nage ou de la natation en eau douce, salée ou chlorée est extrêmement  bien décrite ; elle est charnelle, voire incarnée.

Quelques réserves

J’aurais aimé plus d’anecdotes personnelles de l’auteur pour permettre une plus grande résonance avec mon propre amour de la nage.

C’est un livre plutôt destiné aux amoureux/amateurs de nage en tout genre sinon, il peut vite perdre de son intérêt.

Encore un mot...

Un livre qui donne instantanément envie d’enfiler son maillot de bain ou de déménager au bord de la mer !

Une phrase

- « Elle nage une brasse classique, simple, efficace. A chaque mouvement, ses bras chassent la tristesse, le deuil, et la replace dans le sillon de la vie : « For some reason, it’s almost impossible to cry in the sea ». » Page 14

-  « Nager à l’aube. Délier ses muscles, ne pas penser, boire l’instant. Lartigue a saisi toute la sensualité épurée de la nage. » Page 51

- « Fini les longueurs en comptant tranquillement les virages, en regardant les carreaux au fond du bassin, perdu dans une douce hypnose contemplative. Ce n’est pas de la nage, c’est de la natation. » Page 111

- « On a tort d’opposer la brasse au crawl, comme si ces deux nages étaient contraires. L’une ouvre, l’autre lance. Brasser la langueur de la mer au petit matin, c’est ouvrir son corps, ramener l’eau le long de soi, immerger sa tête, glisser le plus loin possible, puis la sortir pour respirer, et en un éclair embrasser la vue. Il n’y a rien de plus sensuel que la brasse. » Page 137

L'auteur

Lucas Menget est, entre autres, reporter de guerre, breton, amoureux de la mer froide (breton donc), chlore-résistant, nageur de cercles privés, grand voyageur, avec un petit côté Edmond Dantès, le maillot de bain en plus.

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