Les sphères ennemies

Une idée originale et un texte ingénieux et drôle
De
Jean-Baptiste Thomas-Sertillanges, avec la collaboration d’Olivier Teillac
Mise en scène
Alexis Berecz
Avec
Jean-Baptiste Thomas-Sertillanges et Olivier Teillac
Notre recommandation
4/5

Infos & réservation

Théâtre de la Folie théâtre
6 rue de la folie Mérincourt
75011
Paris
01 43 55 14 80
Les vendredi et samedi à 21h, jusqu'au 1er juin
Lu / Vu par

Thème

Deux hommes pilotent le même cerveau, celui de Jonathan. L’hémisphère droit est cartésien, raisonnable et romantique tandis que l’hémisphère gauche, lui,  est plutôt épicurien, extravagant et coureur de jupons.

Et si vous plongiez dans le cerveau masculin le temps d’une rencontre amoureuse ?

Points forts

1 – Une idée originale et un texte ingénieux

Servi par un texte intelligent, drôle, empli de jeux de mots et de clins d’œil, « Les sphères ennemies » propose un synopsis encore jamais vu au théâtre. Deux comédiens interprètent le même homme, et partagent le même cockpit d’un cerveau. On y trouve le côté ange et le côté démon. Cette comédie propose une longue réflexion sur les envies, désirs, besoins, sentiments des hommes face aux relations amoureuses. Du coup de foudre aux vieux jours, de la rencontre au premier rendez-vous, de la première nuit à la demande en mariage, en passant bien évidemment par les disputes et les conflits, vous allez vous régaler devant ces comportements à la limite de la schizophrénie.

2 –Une mise en scène vive et inventive. 

Les deux amis ont imaginé une vraie machine de pilotage et ont fait appel à Alex Berecz, magicien et comédien professionnel, pour la réaliser et la mettre en œuvre. On retrouve alors sur scène un engin arrivé tout droit de je ne sais quelle galaxie, un cockpit à la fois moderne et rétro, orné de lumières, d’ampoules et de boutons mystérieux. Cette machine placée au centre du plateau absorbe complètement l’attention du spectateur. On se croirait dans un film adapté de Jules Vernes ou encore dans un passage de « Vice Versa » de Pixar.

Une symétrie dans les actions des deux hémisphères est intéressante à remarquer, et rend la mise en scène artistique.

Enfin, une bande son de qualité vient illustrer les émotions ressenties sur scène: « I m gonna love you" de Barry White , « Going the distance » de Rocky ou encore « Berceuse » de Brahms, dans un style évidemment plus classique

Quelques réserves

A part quelques répliques difficilement compréhensibles, et ce à cause de la musique légèrement trop forte, je ne vois aucun point faible.

Encore un mot...

« Nathan ! Toi et moi on est copilotes dans un cerveau humain : on peut pas faire notre vie chacun de notre côté. On vit ensemble, on meurt ensemble ! »

L'auteur

Olivier Teillac et Jean-Baptiste Thomas-Sertillanges sont amis et ont eu envie de monter leur propre pièce. Deux personnalités intéressantes. Aucun des deux n’est comédien de formation. L’un est avocat alors que l’autre est responsable de compte en chimie.

Après un joli succès à Avignon en  2018, au théâtre Collège de la Salle, « Les sphères ennemies » voit donc enfin le jour sur une scène parisienne. De quoi leur donner envie de continuer...

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