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Thème
Casque vissée aux oreilles, elle surgit comme une trombe et danse avec énergie : Alexandra a dix huit ans et toute la vie devant elle. Mais un jour, à l’issue d’ un simple test ADN, le monde bascule, car elle découvre que sa mère Isabelle n’est pas sa mère biologique. En effet, Alexandra est issue d’ un don d’ovocytes, elle veut donc retrouver la trace et l’identité de sa génitrice.
Pourquoi ses parents ont-ils gardé ce secret aussi longtemps ? Finalement ces derniers vont finir par dérouler leur histoire : un marathon douloureux entre doutes, désillusions, espoirs déçus, la PMA est une épreuve qui met à mal la complicité du couple. Corps de la mère épuisée par les traitements hormonaux, lassitude face aux multiples rendez-vous médicaux...
Points forts
Une série de flashbacks qui permettent de suivre les dates clés de ce couple dans leur quête visant à donner la vie. Les variations de lumière tracent une ligne subtile entre passé et présent.
La place de la musique, qui traverse les corps et renforce l’émotion.
Quelques réserves
Des scènes courtes censées donner du rythme, mais qui traînent un peu dans les enchaînements.
Des comédiens qui peinent à trouver le ton juste, surjouent, plus quelques effets visuels convenus ou répétitifs (les pages d’ordinateur de Wikipédia consacrées à l’assistance médicale à la procréation projetées sur grand écran), et enfin un texte sans souffle, sans surprise.
Encore un mot...
- Oui, il faut parler de cette question de l’infertilité qui frappe de nombreux couples. Oui, la recherche des origines, de l’identité, taraudent la conscience des enfants issus d’une PMA. Mais, faute de vrai ressort dramatique, le propos des autrices manque sa cible et tombe à plat.
Une phrase
- Alexandra : “Pourquoi ne m’avez-vous rien dit ?”
L'auteur
Après une formation de biologie médicale spécialisée en assistance médicale à la procréation, Sophie Médioni est devenue comédienne il y a six ans. Elle a tourné dans des longs -métrages comme Le Père de Franck Llopis. Sa compagnie, L’art d’une nouvelle vie, ambitionne de relier la biologie, la science de la vie et le théâtre.
Nolwenn Ronde s’est formée au conservatoire de Mérignac et a joué dans des pièces de Molière, Goldoni ou encore Marivaux.
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