M.O.L.I.E.R.E.

Un régal de bons mots et de joie de vivre
Inspiré d’Errances dans le répertoire de l’Eponyme
Production de la Compagnie du Grand Tigre
Durée : 1 heure 20
Mise en scène
Elsa Robinne
Avec
Clément Beauvoir, Lucas Henafj, Etienne Luneau et Joseph Robinne ou Marine Dubruque
Notre recommandation
4/5

Infos & réservation

Théâtre du Ranelagh
5, rue des Vignes
75016
Paris
01 42 88 64 44
Jusqu’au 18 janvier 2026. Du jeudi au samedi à 19 heures, le dimanche en matinée à 15 heures

Thème

  • Jean-Baptiste Poquelin résiste énergiquement à la volonté de son père de le voir suivre la lignée familiale de tapissiers, car seul le théâtre le passionne. 

  • Nous suivons les boires et déboires de Jean-Baptiste, son ascension à la cour, grâce aux faveurs du roi Louis XIV, mais également ses tracas avec ces courtisans qu’il croque férocement dans ses comédies.

Points forts

  • Les trois comédiens, assistés d’un musicien, s’en donnent à cœur joie dans ce festival de belles lettres et d’humour de Molière. Le texte est un méli-mélo de propos de l’auteur, en vers ou en prose, que les comédiens interprètent avec grand talent.

  • Ces derniers sont interchangeables : au début, ils interprètent Molière, son père et son grand-père, ensuite, ils se parent de tous les rôles avec bonheur, servis par un texte de grande qualité.

  • Il y a un mélange de modernité (le jeu et les expressions des artistes) et d’ancienneté (les conversations et les phrases perlées de Molière) qui rend l’ensemble accessible à tous.

  • Enfin, la mise en scène est inventive, avec des morceaux de bravoure comme la scène où Louis XIV danse, avec belle grâce, sur un décor de fond qui n’est autre qu’un tapis maintenu verticalement par les deux autres comédiens !

  • Ces rôles demandent de grands efforts physiques : ils dansent, caracolent sur scène, pirouettent. Quelle santé !

Quelques réserves

  • Nenni, l’ensemble est du très bel ouvrage.

Encore un mot...

  • Le parcours de Molière est rendu extrêmement vivant par ces comédiens qui savent tout interpréter. Ils interpellent même le public : quand un comédien mime le grand-père chevrotant, il lui demande « Je n’en fais pas trop là ? »

  • Ces comédiens s’approprient l’auteur avec extravagance et gaieté. Et pourtant Molière, roi du divertissement, a dû affronter quelques écueils : les dévots qu’ils fâchent, les nobles dont il se gausse et qui requièrent sa disgrâce. Manifestement, Jean-Baptiste Poquelin était né sous une bonne étoile ! A voir absolument.

Une phrase

  • Impossible : il faudrait citer tout le spectacle !

L'auteur

  • On ne présente plus Molière (1622 – 1673), éminent dramaturge, qui a fait son chemin à la cour grâce au Roi Louis XIV. Celui-ci était amusé par ses comédies remarquablement écrites, et que la troupe de l’auteur jouait à Versailles.

  • Parmi les pièces illustres : Les Précieuses ridicules (1659), L’Ecole des femmes (1662), Don Juan (1665), Le Médecin malgré lui (1666), Le Misanthrope (1666), Amphitryon (1668), l’Avare (1668) et Tartuffe (1669). Il est étudié en classes secondaires en France.

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