Qu’on en finisse !
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Thème
- Un duo solidement ancré dans le temps n’en finit pas de finir de faire ses adieux à la scène. • Entre coups de griffes et caresses, que c’est dur de décrocher sans bémol à coups de croches !
Points forts
La découverte de nouveaux airs de comédie musicale et la parfaite rythmique d’un duo bien rodé : ces deux chanteurs lyriques nous font partager, dans un spectacle d’adieux loufoque, leur appétit pour les comédies musicales qu’ils revisitent à leur sauce.
Une complicité sans faille et communicative. Que les chansons soient interprétées en anglais ou dans de nouvelles traductions en français par leurs soins, on ne boude pas son plaisir de s’évader avec ces deux trublions de la scène, qui se déchirent autant qu’ils s’aiment, sous l’œil perdu d’un(e) pianiste qui saura prendre sa revanche le moment venu.
- Vous ne ressortirez pas indemne de « Starmania » dans une version… stellaire !
Quelques réserves
- Il n’est pas certain que le micro soit nécessaire dans ce petit espace
Encore un mot...
Humour grinçant et loufoquerie sont au programme, ainsi que de nombreux hommages à Liza Minnelli, Judy Garland, Stephen Sondheim ou encore Leonard Bernstein.
Ne soyez pas étonnés si dans cette dinguerie musicale Frida Boccara et même Gilbert Bécaud s’y glissent entre deux portées.
Une phrase
Difficile de vous chanter cela par écrit, mieux vaut aller l’écouter…
L'auteur
Chanteuse de formation classique dont le répertoire s’étend de l’opéra à la comédie musicale en passant par le jazz et l’opérette, Florence Andrieu travaille aussi bien avec le chœur Accentus qu’avec la compagnie Les brigands. Elle a créé le groupe des Swimming poules et co-écrit deux spectacles avec Flannan Obé : « L’envers du décor » et « Le crime de l’orpheline ».
- Comédien et chanteur, Flannan Obé fait partie du trio Lucienne et les garçons, qui obtint le prix de la Spedidam aux Molières en 2006. Il rejoint la compagnie Les brigands , avec laquelle il interprète Léo Delibes et Jacques Offenbach. Obé devient le principal protagoniste de « La nuit d’Elliot Fall » en 2011, avant d’être dirigé par Olivier Py dans L’amour vainqueur au Festignal d’Avignon 2019.
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