Broadway Therapy

De
Peter Bogdanovich
Sortie en salles le mercredi 22 avril
Avec
Imogen Poots (Isabella Patterson), Owen Wilson (Arnold Albertson), Kathryn Halm (Delta Simmons), Jennifer Aniston (Jane).
Notre recommandation
3/5

Infos & réservation

Vu
par Culture-Tops

Thème

Un metteur en scène de théâtre, Arnold (Owen Wilson) va monter une pièce à Broadway. La veille de sa première prise de contact avec les acteurs potentiels, il rencontre une jolie jeune femme, Isabella (Imogen Poots), qu’il met aussitôt dans son lit; puis il lui propose de l’aider financièrement dans son choix de carrière. Le lendemain, il la retrouve sur les planches, parmi les acteurs de sa pièce, dans laquelle son épouse est également présente. Malaise… Bientôt, on apprend que ce n’est pas la première jolie fille qu’il « aide » dans la vie… Mais cette fois, notre homme de théâtre est tombé sur une call girl, une prostituée en clair, qui a l’ambition de devenir actrice. Malaise grandissant…

Points forts

- La jeune actrice principale, Imogen Poots, call girl sur laquelle le film repose en grande partie, est craquante : une révélation. - C’est du Feydeau à la puissance mille car les Américains ne font rien à moitié. - La comédie fonctionne à plein régime : les situations s’imbriquent et se développent à une vitesse d’enfer.

Quelques réserves

- À force d’en faire trop, on frôle l’overdose. Et parfois, c’est un peu lourdingue. Finalement Feydeau a du bon... - On voit bien que Bogdanovitch lorgne vers les comédies américaines des années 50/60 : mais la nostalgie n’est pas toujours bonne conseillère. En 2015, une call girl peut changer de métier (c’est d’ailleurs ce qui finit par arriver).

Encore un mot...

Le metteur en scène cavaleur emploie toujours la même formule magique pour séduire les filles : « On donne des noisettes aux écureuils, pourquoi ne pas donner des écureuils aux noisettes ? » Ça ne veut rien dire, mais quand notre homme prospère donne un pécule à la jeune débutante, quelle que soit la voie qu'elle ait choisi, ça prend peut-être du sens pour elle, sinon pour le spectateur... En tout cas, quelques-unes ont l'air de lui en être éternellement reconnaissantes, au grand étonnement de son épouse quand elle les découvre. Il faut savoir que cette formule est extraite du dernier film d’un cinéaste que Bogdanovitch admire : Ernst Lubitsch, dans « La folle ingénue » (1946).

L'auteur

Né à New York en 1939, Peter Bogdanovich a une longue carrière derrière lui. A la fin des années 1960, il écrit, produit et réalise son premier long métrage, un thriller, " La cible "; puis, un drame, « La dernière séance », au début des années 70. Il s’essaie ensuite à la comédie avec « On s’fait la valise, docteur ? » dont Barbra Streisand et Ryan O’Neal sont les têtes d’affiche. En 1981, il fait tourner Audrey Hepburn dans « Et tout le monde riait ». En 1985, il permet à la chanteuse Cher d’obtenir un prix d’interprétation à Cannes pour « Mask ». Il revient au cinéma après une longue absence – son avant-dernier film date de 2001 – avec une comédie fortement déjantée.

Tweet

Un comédie déjantée, à voir surtout pour Imogen Poots.

Ajouter un commentaire

Plain text

  • Aucune balise HTML autorisée.
  • Les adresses de pages web et les adresses courriel se transforment en liens automatiquement.
  • Les lignes et les paragraphes vont à la ligne automatiquement.

Vous pourriez aussi être intéressé