La fabuleuse Gilly Hopkins

Léger, pudique, attachant et tonifiant
De
Stephen Herek
Avec
Sophie Nélisse, Kathy Bates, Glenn Close, Octavia Spencer, Julia Stiles, Bill Cobbs et Billy Magnussen
Notre recommandation
4/5

Infos & réservation

Thème

Gilly (Sophie Nélisse), qui a été abandonnée bébé par sa mère, se retrouve pour la énième fois dans une famille d’accueil, au grand découragement de son assistant social, Ellis (Billy Magnussen), qui ne sait plus où la placer. Gilly est une ado formidablement intelligente et révoltée. En arrivant dans sa nouvelle famille, elle n’a qu’une envie, tout casser et rejoindre sa mère qui habite à San Francisco, et qu’elle n’a jamais vue; un fantasme de mère en quelque sorte, pour ne pas dire un fantôme. La dame qui l’accueille, Naime Trotter (Kathy Bates) est pleine d’attention. Elle a déjà en garde un petit garçon surnommé W.E.. Comment Gilly va-t-elle réagir ? Combien de temps tiendra-t-elle dans ce nouvel environnement ?

Points forts

- « La fabuleuse Gilly Hopkins » est une comédie sur l’enfance malheureuse, ce qui n’était pas gagné. Gilly est une combattante. Elle en veut à la terre entière et elle a quelques raisons d’être en colère. Au fond, c’est une ado à la recherche d’un peu d’attention et d’amour. Il lui faudra toute la durée du film pour se réconcilier avec les autres et retrouver sa grand-mère (Glenn Close) qui, brouillée avec sa fille, ignorait l’existence de sa petite fille.

- Les comédiens de cette histoire tonifiante sont épatants, à commencer par la jeune Sophie Nélisse qui interprète Gilly et fut l’inoubliable héroïne de « La voleuse de livres ». Kathy Bates, dont la filmographie américaine est fournie, est également remarquable en maman de remplacement; et Glenn Close fait une grand-mère bien loin de la terrifiante Cruella des « 101 Dalmatiens ».

Quelques réserves

Naturellement tout est assez convenu dans ce film dont on devine l’heureuse fin au fil des séquences. Fait-on du cinéma avec de bons sentiments ? La réponse est dans la question. Mais de temps en temps, aller au cinéma pour se faire plaisir dans un film à l’intrigue cousue de fil blanc, ça repose du monde tel qu’il est.

Encore un mot...

« La fabuleuse Gilly Hopkins » traite avec légèreté et pudeur de l’enfance abandonnée. Tout est dit, mais sans trop appuyer. On comprend à demi mot. On devine le parcours de la courageuse Gilly Hopkins.

Une phrase

« Les meilleurs films sont adaptés aux adultes aussi bien qu’aux enfants. À la fin, tout le monde se sera amusé ». Stephen Herek

L'auteur

Stephen Herek, né à San Antonio en 1958, tourne pour le cinéma et la télévision depuis une trentaine d’années. Il fait partie de l’écurie Disney, pour laquelle il a réalisé le remake des « 101 Dalmatiens », en 1996, avec Glenn Close, que l’on retrouve dans son nouveau film, « La fabuleuse Gilly Hopkins », adapté d’un roman de Katherine Paterson, qui a développé une série de romans sur ce personnage d’adolescente remuante, une Martine américaine… Et cela nous vaut un bon film pour tous publics.

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