Les Châteaux de sable

De
Olivier Jahan
Avec
Emma de Caunes (Eléonore), Yannick Renier (Samuel), Jeanne Rosa (Claire Andrieux), Christine Brucher (Maëlle Prigent), Alain Chamfort (le père)
Notre recommandation
3/5

Infos & réservation

Vu
par Culture-Tops

Thème

Le père d’Eléonore est mort. Elle doit se rendre dans la maison bretonne qu’il lui a laissée. Trop grande, trop difficile à assumer financièrement, elle doit la vendre. Samuel, son ex-petit ami, accepte de l’y accompagner car il sent qu’elle a besoin de quelqu’un pour l’aider dans cette épreuve. Un dernier week-end pour refermer la porte sur certains souvenirs.  

Points forts

- Celle qui se fait rare sur les plateaux de cinéma, Emma de Caunes, est juste et solaire dans ce rôle d’une trentenaire dépassée par la mort d’un père qui représentait tout pour elle.

- Le personnage campé par Jeanne Rosa, l’agent immobilier, est peut être le plus intéressant. Elle interprète parfaitement une dualité émouvante entre un métier dans lequel elle s’épanouit, où elle doit apparaître ouverte et souriante, et la femme, seule, qui tente de se conforter, vainement peut-être, du bienfait de sa situation.

-  L’utilisation d’une narratrice extérieure ainsi que de flashs back apporte un parti pris intéressant au récit.

-  La Bretagne est très belle, superbement mise en valeur par des plans de bord de mer et des photographies noir et blanc qui émaillent le film.

-  Une bande son impeccable, composée par Patrick Watson, accompagne les plans avec de belles balades mélancoliques.

Quelques réserves

- Le film ne sait pas se terminer et traîne en longueur dans la deuxième partie. Il finit par s'égarer dans un sentimentalisme dans lequel il avait réussi à ne pas tomber pendant plus d’une heure.

- Le réalisateur veut trop en dire : entre le deuil, l’amour passé, le mensonge ou les souvenirs oubliés, le propos se perd quelques peu au fil des thèmes abordés.

Encore un mot...

Touchant, émouvant et simple, ce film s’essouffle quelques peu au fil des sujets abordés, malgré une interprétation quasi sans fautes des acteurs.

L'auteur

Longtemps membre de l’organisation du Festival de Cannes où il travailla, jusqu’en 1998, au sein de la sélection de la quinzaine des réalisateurs, Olivier Jahan s’essaye à la réalisation avec son premier long métrage, en 2000 : "Faites comme si je n’étais pas là". Egalement professeur dans des établissements aussi renommés que la FEMIS ou le cours Florent, il réalise ici son deuxième film.

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