A voir également au cinéma cette semaine ....

Notre recommandation
4/5

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  • Les Gardiennes de la planète de Jean-Albert Lièvre - Documentaire avec la voix de Jean Dujardin.

Un voyage immersif à couper le souffle… à l’aune des découvertes scientifiques les plus récentes, c’est ce à quoi nous invite ce documentaire sur les baleines. Il commence par des images du sauvetage d’une l’une d’entre elles qui s’est échouée sur un rivage isolé, et petit à petit, il nous emmène dans un tour du monde des océans qui va nous faire comprendre pourquoi ces animaux marins sont essentiels à l’écosystème de notre planète depuis plus de …50 millions d’années. Pas de discours scientifique trop pointu qui pourrait rebuter, mais un commentaire passionnant simple, accessible à tous, dit par Jean Dujardin et qui nous apprend tout sur ces cétacés dont chaque variété ( cachalots, baleines bleues, baleines à bosses, etc..) possède son chant, ses rites et son langage. Les images, dont beaucoup inédites, sont sensationnelles, surtout les sous-marines, dont la beauté, presque abstraite, hypnotise. Passionnante, pédagogique et poétique, cette odyssée aquatique tous publics ( à partir de 8 ans) vaut vraiment d’être vue sur grand écran.

Dominique Poncet

Recommandation : 5 cœurs.

 

  • A la Belle Étoile de Sébastien Tulard - Avec Riadh Belaïche, Loubna Abidar, Pascal Légitimus…

 Yazid (Riadh Belaïche) est un jeune homme qui a toujours eu une passion pour la pâtisserie. Mais la vie ne lui a pas fait de cadeaux. Sa mère Samia (Loubna Abidar) ne pouvant s’occuper de lui, il a été élevé entre une famille d’accueil aimante et plusieurs foyers. Mais grâce à son talent et son obstination, Yazid réussit à toucher son rêve du bout des doigts : travailler dans les plus grands établissements pour espérer devenir le chef reconnu qu’il a toujours rêvé d’être…

Avant d’être un film, À la belle étoile est surtout une histoire. Celle de Yazid Ichemrahen, un chef pâtissier dont l’éducation s’est faite dans différents foyers et familles d’accueil de l’Est de la France. La découverte de la pâtisserie a changé sa vie et le jeune homme est devenu par la suite un chef mondialement reconnu. Une vraie success story qui ne pouvait que intéresser le cinéma. C’est désormais chose faite avec À la belle étoile, premier long-métrage réalisé par Sébastien Tulard. Si le film est évidemment louable pour l’histoire qu’il raconte, il l’est moins pour sa mise en scène et ses différents enjeux cinématographiques. Manquant par moments cruellement de singularité, À la belle étoile vaut néanmoins le détour pour la performance d’une grande justesse de l’influenceur Riadh Belaïche, alias Just Riadh pour les plus jeunes.

Antoine Le Fur

 Recommandation : 3 coeurs

 

  • Petites de Julie Lerat-Gersant - Avec Pili Groyne, Romane Bohringer, Victoire du Bois… 

Camille, 16 ans (Pili Groyne), se retrouve enceinte sans le vouloir. Quand elle l’avoue à son entourage, il est trop tard : légalement, elle n’a plus le droit d’avorter. Malgré ses réticences, les services sociaux à qui elle a fait appel, la placent dans un centre de maternité. Elle va y rencontrer d’autres adolescentes, qui sont, soit enceintes, comme elle l’est alors, soit jeunes mères comme elle va l’être. En dépit des efforts de son éducatrice (Romane Bohringer), Laure va ruer dans les brancards, incapable, jusqu’à son accouchement, de faire ce choix impossible : garder l’enfant ou s’en séparer pour qu’il soit adopté.

Pour son premier film, Julie Lerat-Gersant nous emmène dans monde qu’elle a beaucoup fréquenté pour y avoir mené des ateliers d’écriture : celui des maternités spécialisés dans l’accueil des  mères adolescentes, en général des jeunes filles malmenées par l’existence qui ont du mal  à se projeter dans leur futur de mère. La jeune cinéaste en tire un récit social édifiant, réaliste et sincère sur la difficulté pour ces jeunes femmes de renoncer à l’idée, tumultueuse, qu’elles ont de l’adolescence.

Dominique Poncet

Recommandation : 3 cœurs

 

  • Last Dance de Coline Albert - Documentaire.

Vince est une célébrité de la Nouvelle Orléans. Et pour cause, tout le monde le connaît sous le nom de Lady Vinsantos, une Drag Queen qui a fondé sa propre école de drag. Pour cet artiste, performer en tant que drag queen est avant tout un acte militant. Mais après trente ans de carrière sous les projecteurs et au milieu des paillettes, Vince décide de raccrocher. Et pour son dernier tour de piste, il décide de réaliser son plus grand rêve : se produire sur scène lors d’un show d’anthologie à Paris…

Depuis plusieurs mois, la France se met enfin à l’heure du drag. Après le succès télévisuel de l’émission Drag Race France, le cinéma a pris le relai avec le très beau Trois nuits par semaine de Florent Gouëlou, sorti en novembre dernier. Last Dance, premier film réalisé par la scénariste Coline Albert (Les Revenants, Les Liaisons Dangereuses) n’est pas uniquement un documentaire sur le drag. C’est aussi et surtout une œuvre politique autour de la figure captivante de Vince, alias Lady Vinsantos, un artiste militant qui fait évoluer les mentalités sur sa discipline. Particulièrement émouvant, Last Dance est certainement l’un des films les plus profonds sur cet univers fascinant qu’est celui du drag. Du grand cinéma !

Antoine Le Fur

Recommandation : 4 cœurs
 

  • Les Choses Simples  d’ Éric Besnard - Avec Lambert Wilson, Gregory Gadebois, Marie Gillain…

L’un, Vincent (Lambert Wilson),  est un homme d’affaires citadin, aussi riche que célèbre et à qui tout semble réussir ; l’autre, Pierre (Grégory Gadebois), tient plutôt de l’ermite campagnard, bourru et taiseux. En apparence si antinomiques, ces deux-là, n’auraient jamais dû se rencontrer, mais voilà que par le hasard d’une panne de voiture, survenue au premier sur une route de montagne qui conduit au chalet du second, ils vont lier connaissance, et au fil de conversations, au début assez laborieuses, s’apercevoir qu’ils ont en réalité beaucoup de choses à s’offrir et à apprendre l’un de l’autre, ce qui va bouleverser leurs certitudes respectives. Et si le silence, la beauté de la nature, la simplicité d’un quotidien bien rempli et la présence rassurante d’un alter ego avec qui on peut rire, pouvaient suffire au bonheur ?

Il a du cran Eric Besnard. Pour son huitième long-métrage, le cinéaste de l’Esprit de famille et du récent Délicieux nous propose un film à la fois solaire et humaniste, qui prend le contrepied de la plupart de ceux, sombres ou violents, qui sortent en ce moment sur nos écrans. Comment ne pas succomber à cette comédie (car c’en est une !)  qui raconte, gaiement et sans simplisme, une histoire de solidarité, célèbre, sans grandiloquence, la beauté de la nature (ce qui, au passage, incite à mieux la respecter) et rappelle, sans faire la morale, la valeur, inestimable, d’une amitié vraie. On regarde Les choses simples  avec d’autant plus de plaisir que sa photo est magnifique et qu’il est porté par un duo d’acteurs au sommet, Lambert Wilson et Grégory Gadebois. Édifiant et délicieux.

Dominique Poncet

Recommandation : 3 cœurs.

 

  • Arrête avec tes mensonges d'Olivier Peyon- Avec Guillaume de Tonquédec, Victor Belmondo, Guilaine Londez…

Célèbre romancier, Stéphane Belcourt (Guillaume de Tonquédec) a accepté de parrainer le bicentenaire d’une marque de cognac. C’est l’occasion pour lui de revenir pour la première fois dans la ville où il a grandi. Il y rencontre Lucas  (Victor Belmondo), le fils de son premier amour. Les souvenirs de Stéphane affluent, de son adolescence, de ses premiers émois, de ses premières étreintes, et de ses premiers mensonges, car en ce temps-là, dans les petites villes de province étouffées sous les conventions, mieux valait cacher son homosexualité…

Pour son sixième film, le réalisateur-documentariste Olivier Peyon a choisi d’adapter le roman autobiographique de Philippe Besson. Qu’importe les petites libertés que le cinéaste a prises avec l’ouvrage, puisqu’il a respecté l’esprit, fragile et tendre de son auteur. Sa mise en scène pêche par sa banalité ? Peut-être, mais il y a les acteurs ! Dans  le rôle de l’écrivain (dont il a un physique approchant), Guillaume de Tonquédec est parfait. Dans celui du fils de son ancien amant, Victor Belmondo est d’un naturel bouleversant. Il se pourrait bien que ce rôle marque le début d’une jolie carrière au cinéma pour le petit-fils de l’inoubliable Bébel…

Dominique Poncet

Recommandation : 3 cœurs

 

  • Pulse de Aido Suni- Avec Elsi Sloan, Carmen Kassovitz, Camille…

Elina (Elsi Sloan) est Finlandaise. À 17 ans, cette jeune rappeuse est contrainte de quitter son pays d’origine lorsque sa mère française, Audrey (Camille), décide de déménager sur la Côte d’Azur pour rejoindre son petit ami Karim (Adel Bencherif). Sur place, Elina fait la rencontre de la fille de ce dernier, Sofia (Carmen Kassovitz). Entre les deux jeunes filles, c’est le début d’une amitié singulière sur fond de fêtes, drogues et perversions…

 Pulse est un film qui commence bien. Pendant près d’une heure, la réalisatrice finlandaise Aino Suni parvient à instiller un climat étrange, vénéneux. Sauf que malheureusement, la suite n’est pas vraiment au niveau. À force de vouloir soigner à tout prix son esthétique, le film finit par être vraiment prétentieux. Et ce, en dépit de la présence de la troublante et prometteuse Elsi Sloan.

Antoine Le Fur 

Recommandation : 2 cœurs.

 

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