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  • L’Innocence de Hirokazu Kore-Eda - Avec And Sakura, Nagayama Eita, Kurokawa Soya…

 Minato (Soya Kurokawa) est un jeune garçon au comportement assez étrange. Préoccupée, sa mère Saori (Sakura Ando) décide de confronter l’équipe pédagogique de l’école dans laquelle il est scolarisé, afin d’obtenir des réponses. Si dans un premier temps, son énigmatique professeur Hori Michitoshi (Eita Nagayama) semble désigné comme étant la cause de ses problèmes, Saori va découvrir que la vérité est en réalité beaucoup plus complexe…

Un film de Hirokazu Kore-eda est toujours un événement. À Cannes, où son dernier long-métrage LInnocence était présenté en compétition, le réalisateur japonais n’est pas reparti bredouille, une fois n’est pas coutume. Après la Palme d’Or pour Une Affaire de famille en 2018 et le Prix d’interprétation masculine pour Song Kang-Ho l’an passé avec Les Bonnes étoiles, c’est avec le Prix du scénario que le cinéaste nippon a tiré son épingle du jeu. Une récompense plus que méritée tant LInnocence est un film qui parvient littéralement à captiver le spectateur de bout en bout. D’une grande finesse, ce long-métrage multiplie les fausses pistes, déjoue les attentes et subjugue dans un épilogue absolument bouleversant. À coup sûr, l’un des plus tardifs mais surtout les plus  beaux films de l’année !

 Recommandation : 5 cœurs

Antoine Le Fur

 

  • Mon ami Robot de Pablo Berger- Animation

Dans le New York des années 80, désespéré par sa solitude, un gentil toutou décide d’acheter un robot pour lui tenir compagnie. Au début, c’est super : les deux nouveaux amis partagent tout. Mais un jour, ils se rendent à la mer. Fou de joie, le petit robot insiste pour se baigner. Patatras, fabriquées en fer, ses articulations se rouillent, et son copain doit l’abandonner sur la plage pour aller chercher du secours. Deuxième tuile, la plage ferme ses portes…

Adapté du roman graphique de Sara Varon, Mon ami Robot, dû au réalisateur de Blancanieves (une sublime relecture de Blanche Neige) est sans aucun doute le film  le plus émouvant, le plus joyeux  et le plus poétique de cette fin d’année 2023.  Sans budget faramineux mais avec, quand même, quatre années de préparation et des ingrédients bien choisis : des dessins tout en lignes et couleurs douces, une animation élégante, un récit tous publics, tendre  et sans racolage, des sons formidables et des  musiques qui collent bien avec l’Amérique des années 80. Pas de dialogues? Non ! Le cinéma de l’espagnol  Pablo Berger n’en a pas besoin. C’est dire sa force et son pouvoir de fascination.  Bientôt un Oscar Mon ami robot ? En tous cas, il est sur les rangs. Génial ! 

Recommandation : 5 cœurs

Dominique Poncet

 

  • Dream Scenario de Kristoffer Börgli -  Avec Nicolas Cage, Julianne Nicholson, Michael Cera.

Paul Matthews (Nicolas Cage) est un universitaire qui mène une vie des plus banales. Son quotidien prend un virage inattendu lorsqu’il commence à apparaître dans les rêves de millions de personnes. S’il se satisfait tout d’abord de cette célébrité soudaine, il ne va pas tarder à déchanter en voyant la manière dont les événements vont prendre une tournure pour le moins inattendue…

Et de deux. Il est assez rare de voir deux films d’un cinéaste la même année. Quelques mois après la sortie de Sick of Myself, voici que sort le nouveau long-métrage du Norvégien Kristoffer Borgli. Dream Scenario, tourné en anglais, est une bizarrerie cinématographique qui vaut surtout pour la performance de Nicolas Cage, acteur légendaire dont on a un peu trop tendance à oublier la grandeur en raison de son choix de carrière pour le moins hasardeux. Pour le reste, ce n’est ni la mise en scène ni le scénario qui viennent sauver ce Dream Scenario qui, il faut bien le dire, aurait pu mieux faire.

Recommandation : 3 cœurs

Antoine Le Fur

 

  • 5 hectares dEmilie Deleuze. Avec Lambert Wilson, Marina Hands, Laurent Poitrenaux …

 Franck (Lambert Wilson) est un « homme de la ville ». Mais la campagne lui fait de l’œil. Entraînant sa femme Léo (Marina Hands) avec lui dans sa nouvelle lubie, Franck décide de récupérer cinq hectares de terre limousine. Mais tout se mérite dans le monde agricole et pour mener à bien son projet, il lui faudra d’abord récupérer un tracteur…

Depuis Jamais contente en 2017, la cinéaste Emilie Deleuze n’avait pas signé de nouveau film pour le cinéma. Six ans plus tard, la voici donc de retour avec 5 Hectares, comédie aussi sympathique que anecdotique. Après une première demi-heure plutôt intéressante, les choses se gâtent en raison d’un scénario sans queue ni tête et d’un Lambert Wilson qui, une fois de plus, se lance dans une caricature de lui-même. Certainement pas ce que le cinéma français a proposé de plus intéressant en 2023.

 Recommandation : 2 cœurs

Antoine Le Fur

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