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  •  L’Effacement de Karim Moussaoui - Avec Sammy Lechea, Zar Amir Ebrahimi, Hamid Amirouche…

Réda (Sammy Lechea) est un jeune homme qui vit chez ses parents dans un quartier cossu d’Alger. Travaillant dans une grande entreprise d’hydrocarbures dirigée par son père, Youcef (Hamid Amirouche), il dissimule un mal-être profond. Le jour où son père meurt, Réda assiste à un étrange événement : son reflet dans le miroir a disparu…

En 2017, Karim Moussaoui marquait les esprits avec En attendant les hirondelles, un premier long-métrage prometteur. Le revoici avec L’Effacement, un film assez inclassable, oscillant entre le drame et le fantastique. Il se dégage un charme plutôt déroutant de cette histoire qui ausculte, en filigrane, certains traumas de la société algérienne. Tantôt brillant, tantôt bancal, cet Effacement mérite néanmoins le détour pour son acteur principal, Sammy Lechea, incroyable de magnétisme.

Recommandation : 3 coeurs

Antoine le Fur

 

  • Un monde merveilleux de Giulio Callegari - Avec Blanche Gardin, Laly Mercier, Georgia Scalliet…

Dans un futur proche où les humains dépendent désormais des robots, Max, une ancienne prof réfractaire à la technologie  (Blanche Gardin) vivote avec sa fille grâce à des petites combines. Elle a un plan : kidnapper un robot dernier cri, le démantibuler et le revendre par pièces détachées. A sa grande déconvenue, il va s’avérer que celui qu’elle va subtiliser dans un Ehpad est en fait un vieux modèle. Comme il est invendable, elle va  vouloir s’en servir pour d’autres fonctions. Mais un robot, même obsolète, ne se laisse pas « programmer » si facilement que  ça…

Pour son premier long métrage, Giulio Callegari propose une comédie d’anticipation sociale malicieuse et truculente. Drôlissime, son Monde  merveilleux porté par une Blanche Gardin  au meilleur de sa gouaille et de son humour pince-sans-rire et vachard ? Oui, mais pas seulement. Car sous les gags de son scénario, le primo cinéaste en profite pour nous offrir une belle réflexion sur l’avenir et nous insuffler une belle leçon d’humanité. Quand l’utile  se joint à l’agréable…

Recommandation : 3 coeurs

Dominique Poncet

 

  • Moi, ma mère et les autres de lair Said - Avec Iair Said, Rita Cortese, Antonia Zegers…

Trentenaire en surpoids, fils homosexuel d’une famille juive pratiquante, d’autant plus angoissé et malheureux qu’il n’arrive pas à se remettre d’un chagrin d’amour, David (Iair Said) retourne dans son Argentine natale pour assister aux funérailles de son oncle et revoir son père agonisant. C’est aussi l’occasion de retrouver sa mère et les siens. Pour tenter d’apaiser son anxiété, il se lance dans diverses activités, dont la conduite automobile, et essaie de coucher avec tout homme qui lui accorde un peu d’attention…

Il y a tant de vérité, de tendresse, de sensibilité, d’humour et d’autodérision dans ce premier long métrage de 75 minutes écrit, réalisé et joué par l’acteur argentin Iair Said qu’on ne peut s’empêcher de se demander s’il ne s’agit  pas, au fond, d’un autoportrait. Il n’est pas étonnant que ce premier film  mi-burlesque mi-tragique ait retenu l’année dernière l’attention des cinéastes de l’ACID.  Moi, ma mère et les autres, prometteur et bouleversant, quoiqu’un peu « plan-plan ».

Recommandation : 3 coeurs

Dominique Poncet.

 

  • Les Arènes de Camille Perton - Avec Sofian Khammes, Ilies Kadri, Édgar Ramirez…

Brahim (Ilies Kadri) a dix-huit ans. Jeune footballeur prometteur, il entretient un lien fusionnel avec son cousin (Sofian Khammes), qui est également son agent. Il s’apprête à toucher son rêve du bout des doigts en signant un contrat professionnel à Lyon. Mais tout se complique avec l’arrivée de Francis (Édgar Ramirez), un puissant agent étranger auprès de qui sa carrière pourrait être bien différente…

Les Arènes est le premier long-métrage de Camille Perton. Et il ne manque pas de qualités. Plus qu’un film sur le milieu du ballon rond, il demeure intéressant pour ce qu’il raconte de la notion de fidélité, de loyauté. Malgré une petite baisse de régime en cours de route, Les Arènes se révèle assez captivant dans l’ensemble et porté par un trio d’acteurs impeccables, parmi lesquels le troublant Ilies Kadri.

Recommandation : 3 coeurs

Antoine Le Fur

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