Cafe racers. Vitesse, style et Rock & roll

Tout d'un livre culte
De
Paul d’Orléans avec des photos de Michael Lichter
Cette série "PASSION AUTO-MOTO" est réalisée avec la collaboration gracieuse de la librairie "Passion Automobile", 83 rue de Rennes, Paris 6°

Editions Etai - 220 pages

Notre recommandation
5/5

Infos & réservation

Thème

Les origines, les caractéristiques, les modèles emblématiques d’une génération de motos nées en Angleterre à la fin des années 50 : les « café racers », ou le moyen le plus rapide de se rendre d’une terrasse de café à l’autre.

La recette : moto allégée, selle monoplace, réservoir minimaliste, phares optionnels et bien sûr pas de rétroviseurs : personne ne va te dépasser !!!!

ou : « Se tirer la bourre » est une seconde nature pour tout motard bien né ; cf citation non attribuée : « La première course de motos a eu lieu le jour où la 2ème moto est sortie de l’atelier ».

Points forts

- Le thème lui-même : les « cafe racers » sont nées dans une logique purement fonctionnelle : alléger, raccourcir, éliminer tout ce qui n’est pas strictement indispensable, pour arriver à la moto la plus légère et la plus rapide au démarrage ; résultat imprévu : une esthétique mécanique sans pareille.

- En prime, une introduction qui remonte aux premiers temps de la moto, à l’aube du 20ème siècle. Très bien écrit et très intéressant.

- Ce qu’il faut de mythologie sociale et sportive de l’époque :

            -  l’inévitable référence aux « rockers », ces bandes de motards chevelus et tatoués qui envahissaient les pubs de Londres et Liverpool le samedi soir, au début des années 60

            - le fameux « ton » : la barre des 100 miles (160 km/h) qu’il fallait avoir dépassé comme une sorte d’initiation, à l’époque où les voitures ne dépassaient guère les 100 km/h.

- Un très bel ouvrage, qui rassemble des photos magnifiquement détaillées mettant en valeur les plus beaux produits de la mécanique de précision

- Pour ceux à qui ça parle :

          -  Aucun oubli dans le panthéon des modèles emblématiques des plus grandes marques (Norton Manx, Triumph Bonneville, BSA Gold star, Vincent Rapide, Velocette Thruxton . . .)

          - Les plus belles réalisations des plus grands noms de la préparation mécanique : cadres Rickman puis Egli, échappements Dunstall, jantes Akront . . .

          - Les plus beaux « bitzas », réalisations spéciales combinant le meilleur de plusieurs marques : Norvin (cadre Norton et moteur Vincent), Triton (Moteur Triumph et cadre Norton)

- Un chapitre sur l’héritage de cette période dans la production actuelle : Harley Davidson V-rod, BMW R-nine-T

Quelques réserves

Pas un cadeau pour les filles. Quoique...

Encore un mot...

A l’échelle du secteur de la moto, réduit mais chargé de mythes : le chant du cygne de l’industrie britannique, qui rassemblait le meilleur du savoir faire mondial et qui pourtant allait être balayée par le Japon en l’espace d’une décennie.

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