Dumas, Le Comte Noir Gloire, Révolution, Trahison : L’histoire du vrai comte de Monte-Cristo

De
Tom REISS
Notre recommandation
4/5

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Thème

C’est la brève  et romanesque vie, entre 1762 et 1806, d’un aristocrate mulâtre de Saint -Domingue, arrivé à l4 ans en métropole. Ce bâtard noir, prend le nom de DUMAS, celui de sa mère esclave. Il est beau, fort, brave et remarquablement éduqué. Dans l’armée révolutionnaire il réalise de hauts faits d’armes , passe de simple soldat au grade de général de cavalerie. Il  porte les idées républicaines, et y reste fidèle malgré humiliations , disgrâce et oubli de la part de sa hiérarchie , et de Bonaparte.

 

Points forts

  • Les notes et la bibliographie : 104 pages que l’on feuillette avec plaisir et admiration.
  • La formation des jeunes aristocrates Antillais dans le Paris Royaliste de la fin de l’Ancien Régime, où les positions sur l’esclavage sont encore  confuses.
  • Les exploits militaires, traités avec vigueur et dynamisme, au Col du Petit Saint Bernard, au Siège de Mantoue, au Tyrol à Clausen ,en Egypte.
  • Les conditions de l’oubli dans la prison de Tarente et les brimades ultérieures .
  • Le traitement journalistique, enlevé, agréable, mais forcément partiel, voire partisan,  de certains événements :18 Brumaire, campagne d’Egypte.
     

Quelques réserves

  • L’aspect trop didactique des 70 premières pages sur l’Esclavage et le Code Noir.
  • Les valeurs républicaines de DUMAS et les causes de sa disgrâce mériteraient plus de développement.
  • L’histoire de la statue des trois Dumas.
  • La référence, un peu accrocheuse ,du titre au comte de Monte-Cristo.
     

Encore un mot...

La biographie de Alexandre-Antoine DAVY,marquis de la Pailleterie, devenu DUMAS, est un fil conducteur génial et passionnant  pour nous peindre, le plus souvent avec vivacité et dynamisme, une fresque essentielle de notre Histoire: les vicissitudes de l’abolitionnisme, la fin de l’Ancien Régime, la Révolution ,ses affrontements et ses conquêtes territoriales, le Consulat ,le début de l’Empire . Il faut cependant lire 70 pages  avant d’être complètement absorbé par le récit que l’on ne peut plus lâcher ensuite.

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