Chats Noirs

Les protagonistes majeurs de ce roman  très noir sont les Dancourt. Alex et Kay vivent un amour fusionnel.  Ils ont un fils Zac âgé de 7 ans. Audrey, la nounou fait partie de la famille. Et enfin, il y  a Ninja le chat noir, qui, pour une raison inconnue est distant avec Alex. Celui-ci est un adjudant de la gendarmerie, son épouse magistrat est substitut du procureur. Un soir de novembre marque une date très importante pour le couple, c’est les dix ans de leur mariage. 

Seule Kay n’est pas encore là pour que les festivités ne commencent. Les heures  passent et Kay n’est toujours pas arrivée. Elle ne répond pas sur son portable. L’inquiétude cède la place à l’angoisse. Le chat noir se rapproche de son maître et montre lui aussi ce qui pouvait être interprété comme un signe d’anxiété. A bout de nerf Axel alerte le service d’astreinte. La gendarmerie le rappelle, lui garantissant que tous les moyens allaient être mis en œuvre afin de retrouver son épouse. Pour Axel, l’attente  devient insupportable. Il ne peut imaginer  la vie sans sa femme. Il repense à tous  ces moments de bonheur qu’ils avaient  partagés …

Au cœur de la nuit, la  gendarmerie l’appelle, la voiture de Kay avait été retrouvée au bord d’une route. Bien que son contact ne soit pas d’accord, il décide de se rendre sur les lieux. Ninja, lorsqu’il le voit partir, manifeste son désir de l’accompagner. Très surpris, Alex glisse le chat dans son blouson et sort immédiatement. Il paraît évident  que Kay  a été enlevée. 

Alex a le sentiment que ses collègues perdent un temps précieux. Aussi décide-t-il  de devancer un groupe de  gendarmes qui va quadriller un terrain boisé de l’autre côté de la chaussée. Après quelques cent mètres, Ninja  s’échappe du blouson d’Alex. Bientôt, ce dernier perçoit des gémissements effrayants. Il suit ces miaulements émis par le chat. Il distingue  dans la nuit Ninja couché sur ce qui ressemble à un cadavre. En approchant, il  reconnaît un corps affreusement mutilé et brûlé, c’est celui de Kay. Axel fit le serment de retrouver et de se venger  de l’assassin  de la femme qu’il avait le plus aimé au monde. Le seul indice récupéré sur le terrain était des traces de pneus. Le lendemain fut un jour affreux pour lui. Mais en fin de journée on lui  annonça  qu’un témoin avait vu  Kay au bord de la route en conversation avec un homme appuyé contre une fourgonnette blanche Renault. Le conducteur avait été arrêté. Les analyses effectuées durant la nuit montraient que les pneumatiques de l’utilitaire correspondaient aux traces relevées sur la scène de crime. Le propriétaire du véhicule avait un alibi. Mais cet homme, un dénommé Vaudeville semblait bien être la personne recherchée. Kay avait joué un rôle important pour qu’il soit condamné  dans une précédente affaire. La perquisition de son appartement avait permis de mettre la main sur de nombreuses photos du substitut. Visiblement le suspect préparait sa vengeance. Un élément  nouveau allait amener la preuve inattaquable : l’ADN.

Dans la fourgonnette aucun indice - aucune trace de sang-  n’avait été relevé. Alex avait réussi à découvrir dans la bouche de son épouse cinq cheveux arrachés à son  présumé meurtrier. Malheureusement, ce  n’était pas l’ADN de  Vaudeville. L’enquête allait repartir à zéro.                                  

Les jours passèrent. Alex  comme le prévoyait la procédure dut subir l’épreuve de la garde à vue.  On le soupçonnait d’avoir noué une relation avec Audrey, la nounou. Une agression dont Kay avait été  la victime une année plus tôt ouvrit une autre voie. Comme  le disait un ami d’Alex, derrière les faits il y a souvent une autre  affaire.  Curieusement la mallette de Kay ne fut  jamais retrouvée.

Un point doit être  éclairci, pourquoi  Chats noirs  est  au pluriel, alors que dans  ce roman seul Ninja apparaît ? La solution est simple, sur l’écusson que porte l’uniforme d’Alex, il y avait un chat noir…