La mort en blanc

Elle vit dans le noir la grande silhouette entrer dans sa chambre, elle sut qu’elle allait mourir…
De
Ragnar Jonasson
Version audio réalisée par : Audiolib/ La Martinière
Texte lu par : Camille Lamache ; François Hatt
Traduction : Jean-Christophe Salaün
Parution en octobre 2024
Durée : 6h30
Prix : 24,99 €; 19, 95 en livre audio ou abonnement Audible
(22,00 € en broché, 352 pages ; 8,95 € en poche ; 15,99 € en Kindle
Notre recommandation
4/5

Infos & réservation

Thème

Perdue au nord de l’océan Atlantique, forte  de 400 000 habitants, l’Islande n’en n’est pas moins, un pilier du roman policier  nordique. La mort en blanc de Ragnar Jonasson  illustre  parfaitement l’atmosphère si  particulière qui explique le succès international de cette littérature venue du froid.

“La mort en blanc” était la dénomination  de  la tuberculose  qui au XIXème siècle  et une partie du XXème siècle  avait entrainé la mort de millions d’individus. Riches ou pauvres, jeunes ou vieux, étaient fauchés par la maladie. Pour essayer  de pallier ces ravages, nombre de sanatoriums avaient vu le jour, ils étaient  implantés dans  des régions à l’air pur et sain.

L’action de l’ouvrage  se déroule durant  deux périodes.

La première se situe  en 1983. Elle a pour cadre un grand sanatorium localisé au nord de l’Islande  non loin de la petite ville d’Akureyri.

A l'époque, le vaste sanatorium ne recevait plus  de  tuberculeux. Il n’y avait  que quelques personnes qui y  travaillaient, deux  médecins,  trois  infirmières et un homme chargé de l’entretien. 

Ce jour-là, une jeune infirmière qui  était toujours la première le matin, constata que la porte d’entrée n’était pas fermée. En entrant et se rendant dans les  bureaux, elle découvrit  un corps inanimé, celui  d’une de ses collègues. Rapidement, elle se rendit compte  que cette dernière était morte. Elle appela  la police qui procéda aux opérations habituelles dans ces cas-là. Très vite, l'enquête piétina. Faute de mieux, les soupçons se portèrent  sur l’employé  de l’entretien. Responsable  de l’enquête, Sverrir le plaça en garde à vue. Mais faute de  preuves tangibles, il  fut contraint de le libérer. Un évènement dramatique  allait donner un cours nouveau à l’enquête.  Le directeur du sanatorium fut retrouvé mort, il semblait s’être suicidé en se jetant du troisième étage. Cela arrangea tout le monde  On conclut  que le directeur  entretenait une liaison  avec  la secrétaire et qu’à la suite d’un différend il l’avait assassinée, mais écrasé par les remords, il avait fini par mettre fin à ses jours. Personne  ne trouva à redire à ce scénario. 

La seconde période se situe trente ans plus tard, en 2012, quand cette affaire allait connaître une  issue surprenante que rien ne pouvait imaginer. Helgi, un jeune criminologue  avait choisi, comme sujet  de son mémoire de fin d’étude, ces meurtres qui avaient  eu lieu dans le sanatorium d’Akureyri, un fait divers  qui avait marqué les mémoires. Logiquement  il prit contact avec les différentes personnes qui avaient été impliquées dans l’enquête de 1983. L’assassinat  subit de d’un des protagonistes de 1983 va permettre de faire émerger une vérité totalement inattendue.

Points forts

Une intrigue parfaitement  construite. Les deux périodes de l’histoire s’emboitent avec cohérence. Les personnages semblent  dirigés par un  destin qui  les dépasse.

Quelques réserves

Un rythme qui peut être perçu comme lent, mais qui paradoxalement confère une  crédibilité à l’intrigue et aux personnages. 

Encore un mot...

Un polar dans la lignée de l’œuvre du grand Ragnar Jonasson.  

L'auteur

Ragnar Jonasson est un écrivain islandais juriste de profession, qui a traduit 14 romans d’Agatha Christie dans sa langue, et s’inspire de son style pour ses propres œuvres. Il s’est fait connaître avec une série Dark Iceland qui met en scène le policier Ari Thor Arason. Il a également écrit la série Hidden Iceland. Ses livres ont été traduits dans plus de 20 langues et ont reçu plusieurs prix littéraires. En France il a déjà vendu plus d’1,7 million d’exemplaires.

En 2023, il publie Reykjavík, un roman écrit à quatre mains avec Katrín Jakobsdóttir, Première ministre islandaise alors en exercice.

Les lecteurs
Camille Lamache  est une comédienne qui s’est plutôt spécialisée avec talent dans le doublage de séries, publicités, documentaires et livres audio.
François Hatt  joue au théâtre et à la télévision depuis dix ans. Il prête par ailleurs sa voix au web et à la radio, ainsi qu'à des documentaires télévisés et muséographiques. 

Le traducteur 
Traducteur spécialisé en islandais, Jean-Christophe Salaün exerce sa profession depuis 2012.

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