Le cas Eduard Einstein

De
Laurent Seksik
Editions Flammarion - 294 pages
Notre recommandation
4/5

Infos & réservation

Tarifs
19 €
Lu
par Culture-Tops

Thème

-Chronique de la vie et de la maladie incurable d'Eduard, fils cadet méconnu et caché d’Albert Einstein. 

-La tragédie d'une famille entière, au moment où l' Europe d’avant guerre plonge dans le nazisme.

Points forts

1 Sensible et profond, terrible et révoltant, ce roman livre toutes les souffrances des membres de la famille: Albert, homme de génie mais incapable de faire face à la maladie du plus jeune de ses fils; Mileva, sa femme, brillantissime mais qui s’oublie par amour et se dévoue corps et âme à son mari et surtout à Eduard; Hans-Albert, leur fils ainé, brillant ingénieur en révolte contre son père; et enfin Eduard, intelligent mais schizophrène, interné à l’âge de 20 ans jusqu’à la fin de sa vie.

2 Les points de vue de chacun, le combat forcené et quotidien de la mère, l’absence totale du père, la détresse des fils. 

3 Les interrogations d’Eduard, ses manques, sa douleur infinie liée à l’abandon de son père, sa violence ingérable, ses délires. Mais aussi son intelligence, sa lucidité, sa sensibilité, sa candeur, son don pour la musique.

4 Le climat restitué des années 30 en Europe, avec la montée du nazisme et de l’antisémitisme foudroyants: Albert reconnu et adulé pour ses travaux puis haï et persécuté par les nazis, obligé de s’exiler aux Etats-Unis, où d'ailleurs il ne sera pas vraiment le bienvenu. 

Quelques réserves

Je n’en vois pas. 

Encore un mot...

Très bien documenté, ce roman est étayé par la correspondance entre Albert et sa femme, Mileva. Les descriptions des traitements d’Eduard sont terribles. Sans tomber dans un pathos inutile, Laurent Seksik nous entraine dans ce monde inhumain des soins médicaux d’alors. On imagine que si Eduard avait vécu quelques années plus tard, il s’en serait probablement mieux sorti.

Quand Albert écrit : «Mon fils est le seul problème qui demeure sans solution»... tout est dit.

L'auteur

Né en 1962 à Nice, Laurent Seksik mêle médecine et écriture, surtout depuis 1999, date de parution de son premier roman. En 2010, «Les derniers jours de Stefan Sweig» a obtenu un réel succès. Traduit en 15 langues il a été quelques temps après adapté au théâtre.

Ajouter un commentaire

Plain text

  • Aucune balise HTML autorisée.
  • Les adresses de pages web et les adresses courriel se transforment en liens automatiquement.
  • Les lignes et les paragraphes vont à la ligne automatiquement.

Ils viennent de sortir