L’horizon à l’envers

Si, si, il y a de très bons Marc Lévy...
De
Marc Lévy
Editions Robert Laffont et Versilio- 317 pages
Notre recommandation
4/5

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Lu
par Culture-Tops

Thème

Pour financer leurs études, Josh et Luke, amis d’enfance et tous les deux étudiants brillants en Neurosciences,  travaillent en secret pour un grand centre de recherche. Lorsqu’ils rencontrent Hope, une jeune scientifique pleine de vie et d’humour sur leur campus, ils en tombent tous les deux amoureux et l’incitent à venir les rejoindre pour travailler sur le transfert et la sauvegarde de la conscience…

Points forts

-       Le personnage de Hope est magnifique et très attachant. Son humour, son tempérament de battante et son extrême pudeur face à la maladie, nous enchantent, bien plus que ceux de ses deux acolytes, professeurs Nimbus un peu autistes…

-       Un suspens haletant qui ne démarre qu’à partir de la seconde partie mais qui nous surprend jusqu’aux dernières pages. On referme le livre, un sourire plaqué aux lèvres.

-       Jolie décharge d’émotions qui souffle tour à tour la joie, l’inquiétude, la tristesse et l’espoir.

Quelques réserves

Pour des néophytes en neurosciences, la première partie est trop technique… On comprend bien que Marc Lévy ait voulu truffer son histoire de références scientifiques pour la rendre plus crédible  mais les travaux de Josh et Luke sont  d'une telle complexité que l’on peut se perdre dans leurs descriptions… au détriment de l’histoire!

Encore un mot...

J’avais gardé un bon souvenir du premier roman de Marc Lévy, mais les deux suivants m’avaient un peu déçue. Après une longue pause, je redémarrais donc celui-ci, sceptique.

Certes, l’histoire avance un peu lentement au début, ressemblant plus à un manuel de neurosciences qu’à un roman, laissant même parfois penser au lecteur qu’il est simple d’esprit, notamment face à des thèmes comme la cryogénisation… Mais ouf ! Elle finit par s’emballer, à la fois dans les sentiments et dans l’intrigue, grâce à un tourbillon qui nous emporte dans des turbulences stratosphériques … Alors, une fois si haut, pourquoi ne pas rêver à l’impossible ? On savait que l’espoir pouvait faire vivre, Mais renaître, on n’avait pas encore essayé !

Une phrase

«  Tu sais quoi, mon Josh, les petits moments de la vie, eh bien ils ne sont  pas petits du tout. »

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