Pour la gloire

De
James Salter
Editions de l’Olivier
Notre recommandation
2/5

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Thème

Pour la gloire, est la traduction française du premier roman de James Salter, The Hunter, paru en 1957. La version cinématographique, réalisée en 1958, avec Robert Mitchum, distribué en France sous le titre « Flammes sur l’Asie », a été saluée par la critique pour « la puissance de sa performance, son intrigue émouvante et sa représentation réaliste de la guerre de Corée ». De tels qualificatifs s’appliquent difficilement au roman de James Salter, qui s’appuie sur son vécu de pilote de chasse pour brosser des tableaux pointillistes d’une Corée prise dans le glacis de la guerre et des portraits vivants et familiers de pilote ayant survécu à un combat aérien. Le capitaine Cleve Connell, n’est pas Buck Danny. Le livre ne retrace pas l’épopée de la chasse américaine, mais la lente autodestruction d’un pilote expérimenté qui, considéré comme un as pour ses exploits de pilotage, trouve dans la guerre la frustration de combats qui lui échappent alors que d’autres connaissent la gloire, pas toujours dans l’honneur.

Points forts

La sobriété et la justesse de descriptions et des portraits. Une écriture sèche met en évidence faits et personnages, à partir d'images en apparence éphémères.

Quelques réserves

Ce livre de 1957 est daté, dans l’écriture et la psychologie des personnages.

Encore un mot...

Le plaisir nostalgique de redécouvrir le temps où les pilotes étaient encore maîtres de leurs machines. Une lecture agréable, mais rien d'extraordinaire...

Une phrase

« Connaitre une fois encore le souffle de l’excellence, à côté duquel tout le reste n’était que chienlit. »

L'auteur

James Salter, né James A. Horowitz, en 1925, intègre en 1942 l’Académie militaire de West-Point. Diplômé pilote en 1945, lieutenant en 1947, il poursuit ses études à l’Université de Georgetown, dont il est lauréat en janvier 1950. Volontaire pour la Corée, il rejoint, en février 1952, la 335e escadrille de chasse et d'interception, unité réputée de chasseurs de Mig, où de février à août, il participe à plus de cent missions. Auteur de 20 ouvrages, publiés entre 1957 et 2013, il est considéré comme l'un des écrivains les plus artistiques de la fiction américaine moderne. James Salter est mort vendredi 19 juin 2015

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James Salter, de "Pour la gloire" à "Et rien d'autre": un écrivain surévalué?

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