Quinze rounds

Victoire aux poings par KO
De
Richard Bohringer
Durée : 1h10
Mise en scène
Romane Bohringer
Avec
Richard Bohringer
Notre recommandation
5/5

Infos & réservation

Théâtre de l’Atelier
Place Charles Dullin 75018 - Paris
75018
Paris
01 46 06 49 24
20 représentations exceptionnelles du 17 octobre au 12 novembre, les mardis, mercredis, vendredis et samedis à 19h, les dimanches à 15h.

Thème

  • Richard Bohringer a écrit Quinze rounds en 2016. Dans ce livre, paru chez Flammarion, il raconte sa vie, à sa manière, sans filtre, mais avec la fièvre et la passion qui, à 81 ans, continuent de l’animer.
  • En quinze chapitres percutants, Bohringer se met à nu et ne nous cache rien de sa vie tourmentée. De son enfance chez sa mamie dans un HLM jusqu’à son dernier amour, Richard Bohringer livre son dernier combat et ouvre le grand livre des souvenirs pour les partager avec son public.

Points forts

  • C’est un carnet de bord profondément humain, et même intime, que dévoile sur scène celui qui a tout connu : l’alcool, la drogue, le théâtre, l’écriture, la musique, les voyages, les rencontres, magnifiques ou mauvaises, le cinéma, les voyages …
  • Il entre sur scène au bras de sa fille Romane et s’assied au bord d’un fauteuil, comme si l’équilibre instable était chez lui une seconde nature. Il commence la lecture des extraits de Quinze rounds. Un profond silence se fait. Alors s’élève cette fois rocailleuse qui s’adoucira au fil des crochets qu’il décoche comme s’il jouait sa survie.
  • Dans le public, la tension est perceptible et l’émotion se propage jusqu’au balcon lorsque sa voix embarque un à un tous les spectateurs. Un ange passe, de fièvre et de frisson.
  • On savait après C’est beau une ville la nuit en 1989 que c’était un p….. d’écrivain et depuis Diva un p….. d’acteur. Il réunit ici sa poésie déglinguée, son amour pour les humains et son monde habité par le blues dans un clair-obscur plein d’excès.
  • Et lorsque les derniers mots des dernières phrases sont tombés, lui, que les fantômes de solitude ont accompagné toute sa vie soulève la foule des spectateurs. Emerveillés, émus et attendris, alors qu’il se lève lentement pour quitter la scène, nous l’accompagnons, debout et bruyants.

Quelques réserves

Une seule : le spectacle ne se joue que jusqu’au 12 novembre Dépêchez-vous !

Encore un mot...

(Le mot de Romane Bohringer )

« Je relis ton dernier livre  QUNIZE ROUNDS" 
(…) 
Quel homme tu es.
Quelle vie tu as eu.
Comme j’ai de la chance que tu sois mon pèreAu fil des pages, je te découvre encore.
(…)
Tu me manques. Alors on va faire ça.
On va remonter sur scène.
Ensemble.
Enfin pas tout à fait ensemble.
Moi je vais t’accompagner. Te regarder. Me délecter.
Au théâtre de l’Atelier, ce lieu si émouvant pour nous, puisque nous y avons joué ensemble il y a quelques années. »

Une phrase

« J’ai passé ma vie sur la route. Tout seul. Avec la blonde. Avec mes fils, avec la musique, avec mes filles. Des milliers et des milliers de kilomètres. Coureur de savanes, enjambeur d’océans. T’as trop couru, t’as le souffle court. Les hanches, ça va toujours. Même si elles servent plus à grand-chose, elles ont le tempo pour écrire. Voilà ce que je ramène. Quinze rounds. Celui qui clôt. Qui ferme le rideau. »

L'auteur

  • Richard Bohringer né sous l’Occupation en 1942 à Moulins. Au début des années 1960, le jeune homme fréquente assidûment le quartier de Saint-Germain-des-Prés, où sa gouaille et ses talents d’écriture lui permettent de survivre.
  • En 1970, il fait ses débuts au cinéma dans La Maison de Gérard Brach. Après de multiples apparitions au cinéma, sa carrière décolle en 1981 avec Diva de Jean- Jacques Beineix. S’enchainent ensuite les succès de J’ai épousé une ombre, L’Addition puis Subway. En 1987, il reçoit le César du meilleur acteur pour son interprétation dans Le Grand Chemin.
  • L’année suivante il publie C’est beau une ville la nuit, un roman autobiographique où il raconte ses errances dans la drogue et l’alcool. L’écriture le poursuit jusqu’en 2005 avec la publication de récits de voyages ainsi que l’année suivante Oublie que je t’aime et Gouvernement en exil.
  • En 2010, au Théâtre de l’Européen, il crée un Seul en scène adapté de son livre Traine pas trop sous la pluie ; spectacle qu’il reprendra au Théâtre de l’Atelier en 2016. En janvier 2013, il présente au Théâtre du Rond-Point la pièce J’avais un beau ballon rouge, dans laquelle pour la première fois il partage la scène avec sa fille Romane. Forte de son succès, cette pièce sera reprise en 2015 au Théâtre de l’Atelier.

Commentaires

Boucheron Francesca
sam 11/11/2023 - 10:32

Magnifique.
Partager de cette façon sans filtre j'ai eu le sentiment de faire le voyage avec lui cabossé pleins de sensibilité pas envie de le quitter .
Merci pour ce regard sur la vie

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