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- Jeu - théâtre d’objets et marionnettes par la Cie A Kan La dériv – de Antony Diaz
Artéphile du 4 au 26 juillet à 12h10 - relâche les 6, 13, 20 juillet
Mise en scène : Antony Diaz
Manipulation marionnette : Anastasia Puppis et Vincent Varène
"Jeu", c'est l'histoire de Basile, un enfant à l'imagination débordante, qui se confronte à la réalité d'un premier jour d'école. Comment gèrera-t-il sa différence ? Parviendra-t-il à en faire une force ?
Cette histoire s’inspire de faits réels, des difficultés que peuvent rencontrer certains enfants « dys », c’est à dire des enfants ayant différents troubles cognitifs (dyslexies, troubles de l’attention…).
Ce spectacle a vocation à mettre l’accent sur l’imaginaire débordant, et parfois encombrant, d’un enfant lors de situations quotidiennes (école, maison, rue…).
Tout est beau dans cette évocation d’un amour de gosse pour son papa. Un très gros COUP DE CŒUR et un très joli moment de douceur et de tendresse.
C’est le spectacle jeune public qu’il vous faut ne pas manquer. On est transporté du début jusqu’à la fin dans une poésie du quotidien qui touche petits et grands.
La marionnette aux doigts dans toute sa splendeur. Du théâtre d’objets inventif et poétique
Une bulle de bonheur pour bien démarrer la journée !
Recommandation : 5 cœurs
- Antigone – d’après Sophocle
Factory- Espace Roseau teinturiers du 5 au 26 juillet à 13h35 - relâche les 8, 15, 22 juillet
Mise en scène : François Ha Van
Avec : Romain Arnaud-Kneisky, Emma Bousquet, Yann Guchereau, Hoël Le Corre et Morgane Touzalin
Thèbes. Combat entre deux frères : double fratricide.
Pour Créon et sa loi, l’un mérite les honneurs, l’autre la poussière. Non négociable. Pour Antigone : une sépulture chacun. Non négociable. Antigone met sa vie en jeu.
Comme aujourd’hui, les voix se radicalisent, la violence affleure. Qui l’emportera ? La loi des hommes ou la loi des Dieux ? Peut-on aimer jusqu‘à en mourir ?
C’est une très belle adaptation de la pièce de Sophocle que nous propose la Compagnie du vélo Volé. Un dispositif scénique et une création lumière très soignée viennent servir d’écrin à une pléiade d’excellents comédiens qui, soutenus par une création musicale en live, nous emportent dans les tourments de la famille des Labdacides avec force et tension. Le chœur est dévolu au polymorphe et magnétique Romain Arnaud-Kneisky qui nous conduit sur le chemin de douleur d’Antigone incarnée avec tout le déchirement possible par Hoël Le Corre. Yann Guchereau porte avec pudeur et animalité le rôle d’Hémon et son affrontement avec Créon, puissant François Ha Van, est à la hauteur des grands héros antiques dont les accents vibrent et résonnent à faire trembler les murs de Thèbes. Emma Bousquet prête à Ismène la fragilité d’une âme indécise et apeurée. On est captivé par cette version hypnotique qui donne un éclairage contemporain, clair et évident à cette œuvre millénaire.
Recommandation : 5 cœurs
- Gauguin-Van Gogh – de David Haziot et Cliff Paillé
Théâtre des Gémeaux du 5 au 26 juillet à 18h00 - relâche les 9, 16, 23 juillet
Mise en scène : Noémie Alzieu et Cliff Paillé
Avec : Alexandre Cattez et William Mesguich
C'est l'histoire d'une cohabitation entre deux génies, qui ne s'est pas très bien terminée.
L'événement final, l'oreille coupée de Van Gogh, tout le monde le connait.
Mais comment en est-il arrivé à ce niveau de désespoir, à ce geste insensé ?
Quelques semaines plus tôt, Gauguin rejoint Vincent dans sa maison d'Arles. Ce dernier y vit depuis quelques mois, avec une certaine sérénité, la joie dans le pinceau.
L'idée ? Fonder là, en Provence, une maison d'artiste.
La pièce retrace ces neuf semaines incandescentes.
Recommandation : 3 cœurs
Clytemnestre – de Lucas Borzykowski, Nikita Faulon
Train Bleu du 5 au 24 juillet à 20h25 - relâche les 11, 18 juillet
Mise en scène : Lucas Borzykowski
Avec : Jean A. Deron, Nikita Faulon et Raphaël Mars
Sous la forme d’un fantôme aussi majestueux que racoleur, accompagnée en musique par un confident muet qui ne peut dire la complainte de sa maîtresse que par le chant, Clytemnestre nous fait entrer dans un monde de souvenirs et d’horreur, de rage et de tristesse, pour évoquer, avec une joie terrible, la guerre ouverte et ancestrale que se livrent les deux genres.
Recommandation : 3 cœurs
Le chant de Bérénice – d’après Jean Racine
Chapelle de l’oratoire du 4 au 15 juillet à 22h30 - relâche le 9 juillet
Adaptation et mise en scène et interprétation : Nadia Lang
Je m'appelle Bérénice. On dit que je suis reine de Palestine. Peu importe. Je suis de tous les lieux et de tous les âges. J'ai d'autres noms, d'autres visages, mais c'est toujours la même histoire ... La voici.
Recommandation : 3 cœurs
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