Le premier

Atypique et intelligemment délirant
De
Israël Horovitz
Mise en scène
Dimitri Dubreucq
Avec
Vincent Gillieron, Sylvain Savard, Pierre-Marie Schneider, Guillaume Tagnati, Lou Tordjman
Notre recommandation
4/5

Infos & réservation

Théâtre Les Déchargeurs
01 42 36 00 50
jusqu'au au 18 février

Thème

Cinq personnages se disputent la place de premier dans une file d'attente. Pour gagner des places, chacun tente le tout pour le tout, et les règles de civilité s'effondrent les unes après les autres. Intimidation, séduction, manipulation... toutes les stratégies sont mises en œuvre, révélant ainsi la part la plus sombre – et la plus comique – des individus.

Points forts

-   Un comique de situation astucieusement mis en scène : sur les 1h15 que dure la pièce, cette compétition pour la première place ne semble jamais répétitive et se renouvelle constamment. La mise en scène dynamique et déjantée ne nous laisse pas une seconde de répit.

-  Le rythme, un peu hésitant au début, s'accélère de façon spectaculaire tout au long de la pièce, jusqu'à l'apothéose finale.

-  Les acteurs sont irrésistibles, chacun dans leur registre. Bien qu'assez archétypiques (la brute, le mari cocu, le jeune ambitieux...), ils ne manquent jamais de nous surprendre, et forment ensemble un petit condensé des travers humains.

Quelques réserves

Pas vraiment de point faible. Il faut simplement renoncer à connaître le contexte, cette file d’attente existant par elle-même, comme une expérimentation de l’auteur sur ses personnages.

Encore un mot...

Une pièce atypique et délirante, qui met en scène les comportements humains en situation de concurrence. A découvrir aussi pour entrer dans l’univers de ce grand auteur qu'est Horovitz !

Une phrase

« Je suis le premier, et tous ceux qui ne sont pas premiers sont des idiots. Alors pourquoi discuter ? Il n'y a rien de commun entre nous. »

L'auteur

Ecrivain, metteur en scène et réalisateur américain, Israël Horovitz a écrit plus d’une cinquantaine de pièces de théâtre, jouées dans le monde entier. Son humour corrosif, noir ou absurde, est particulièrement apprécié en France, où il passe pour l’auteur américain le plus souvent mis en scène. Ce n’est pas pour rien si Horovitz est éminemment francophile.

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